PELUCHE...
Osons rêver un peu pour voir avec des yeux d'enfants cet amas de nuages qui ressemble étrangement à une peluche, un petit Âne gris pour se rappeler une chanson bien triste d'Hugues Aufray !
La mer au ciel ressemble. Instant, sphère éphémère, conque où s'enroulent les vents, le flux inépuisable éthéré ; apparitions séraphiques, scènes fugaces et mouvantes, chaque image est un tableau de maître que le grand ordonnateur se plaît à peindre ; la mer et le ciel en déclinent toutes la palette des couleurs, ces teintes et ces nuances qui ne reviendront peut-être jamais plus ou alors si rares. En déceler la très haute et claire présence demeure une rencontre exceptionnelle, unique.
Un coin de ciel tissant la chaîne, la trame invisible de l'horizon, un moment de vague nuage posé, flottant sur l'autel du grand bleu, qu'il fût ici palpable où au-delà de nous inaccessible, qu'importe ! il n'est question que d'illusions cueillies ou offertes à la prunelle abyssale de nos yeux, d'un voyage sans âge vers la source commune, illimité ...!
Cap vers l'azur et l'éther. La mer et le ciel se partagent l'encens et l'absinthe d'un songe jeune et libre ; à chérir, à tenir loin de la laideur
...