AU TEMPS QUI PASSE ...
Les années passent, défilent et rien n'arrête leur course folle ; puisse la mer, compagne fidèle des solitudes et des grands jours réconcilier l'homme sur la voie de la vérité. Que ne sommes nous pas assez bercés sur l'onde, par la pulsation vitale du grand bleu
Il n'est d'autres richesses
Que les jeunes années
Effanées à la corolle
Moirée des vagues
Délires de l'envol
Que m'appendent aux étoiles
Ces déraisons Vous qui ccompagnez
Au-là des vents mes dérades
Que la pensée songe
Chasse le crépuscule
Ô vertige
Au-delà des mots
Choeur et frisson
Je loue cet univers illimité
Fluide et sans contours
Aux parfums exaltés
Tant ailés
Qui m'évadent
Je suis tout instant
Souffle mêlé aux flots
Des nuages vagues
Fragment de ciels
Ancre virée
Fuir
Pour un temps se rendre
Au seuil nu d'un seul mot
Ultime voyage
Vérités cachées
Que la vague révèle
Le large pour cantique
Essence émotion
Viatique
L'étrave ne saurait éprouver
La foi éternelle
Qui me guide
Et la mer me prend
Le temps n'a plus d'âge
Le chant des baleines habite l'océan
Figeant à toujours l'écho sidéral
Et pérégrin
D'un probable retour
2 ème Ecriture le 27.02.2012
1 ème Ecriture le 5 Août 2011
3 ème Ecriture le 19.06.2014
4 ème Ecriture le 22.12.2016