LA PHOTO DU MOIS D'AOUT DANS L'ACTUALITE...
Juillet Août riment avec la vie
Sombrent dans la mort
Révoltent l’eau exaltée des brises bleues
S’effritent en sanglots de pierres noires tumulaires
La terre la mémoire portent le deuil
Des jours obscurs sanglants incendiés
Qui s'évadent vers l'été
Point l'encens sans rémission
Des injures des humanités
L’aube rougeoie en ceignant les mêmes forfaits
Cimes chargées d’ombres et de sagesse
Secrets cachés aux saveurs de fruits mûrs
Pour tout ce qui fut d'espérances de tendres lendemains
Que les racines du ciel abreuvent
La chapelle et la tour chancelantes
Veillent l’amour et la guerre
Accotées aux portes béantes du temps perdu
Aux meurtrières aveugles des années lumières
Devant l’autel saccagé envers et contre la foi
Les pensées ont été jetées à terre
Le mal enflamme le mal blesse à toujours les ciels empyrée
Brûle comme un fichu rouge de paroles assassines
Voile le visage des mondes
Qui s’ignorent pour se battre
Assoiffés de riches instants de fards
D'oboles miséreuses ou vénales
D'or et d'argent
De métaux froids et clinquants
Sertissant cruautés et folies.
Je regarde le faîte de l’arbre sain
Il regagne l’azur
L'orange pure des lendemains
Éloignés de la croix et des fers aux croissants étoilés
Je crains le jour frénétique échappé
De la forge humaine
Je redoute l'avenir vertical
Des rois de l'or noir
Étouffant la voûte illuminée
Et la nef qui scintille
L'ancestrale transcendance
Vêtues de l'étoffe des saisons
J’habite la crête immuable des vagues
Pour ne plus croire en nous
Pleurer l’existence incarnate
Et de chair calcinée
Des larmes que les vents de l'oubli traversent
Auront séché
Sur les murs suinte le bien fondé des désolations
§
Revu et repris le 14 - 28 - 3078