A GIRAGLIA...
Île la plus septentrionale de la Terre de Corse, elle évoque les courses prestigieuses de voiliers au départ du Continent, ces courants et ces vents violents qui affouillent la pointe du Cap Corse.
Un Phare, anciennement habité et délaissé depuis l'automatisation de ces Édifices exceptionnels.
Une tour Génoise bâtie au début du XVI ème Siècle. Biotope aussi, elle recèle des espèces animales rarissimes, qui ont évolué, séparées du reste du monde depuis la montée des eaux il y a plusieurs milliers d'années.
Elle abriterait l'espèce de fourmi la plus petite au monde ! La côte est austère, les brisants s'abattent et interdisaient souvent l'accès à cette Île du bout du monde.
Il est 9 h Locales. L'été et ses brumes diffusent quelques brumes citadines attardées noyant ce paysage grandiose.
Je reviendrai en hiver saisir la beauté sauvage des solitudes marines, le silence assourdissant et continu des vents dominants, Mistral et Tramontane locale.
La mer est d'encre, profonde.
Elle aura épargné la plus haute dune de l'île que le Conservatoire du Littoral préserve et choie depuis des décennies. Les bancs de posidonies s'échouent sur la plage, dérivent au fond de la baie et protègent la naissance de la dune des houles en diffraction.
Les rivages s'étirent. Kaléidoscopes ultramarins, virides, déclinaisons de couleurs inattendues et nouvelles s'offrent à nos yeux de pélerins...
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A Giraglia, vue de l'intérieur de la Tour d'AGNELLU
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