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Corsica...Go56
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BACKYARDS WINDSURF



Régalez-vous !  Sans doute l'une des VIDEOS les plus engagée entre copains et amis et, non des moindres : Jason POLAKOV et Robby SWIFT... Du pur Wavesailing HAWAÏEN surl'un des spots les plus exposé aux rocs.
Une vague creuse qui jette et envoie. Nos deux Riders ici excellent entre Roller et Aerial off the lip, off the Top hallucinants  de précision et de technique; la Musique donne surun beau final ...
LOST IN THE SWELL / BZH !...



LOST_IN_THE_SWELL_


 




ABONNEZ -VOUS  A LA CHAÎNE 


Une formidable aventure autour du Monde, une quête extraordinaire ! Nous pourrions évoquer une quête, un voyage et une expérience initiatiques tant les rapports aux Mondes et à la Nature demeurent essenstiels.
De magnifiques image à partager, à découvrir ; le rêve s'impose et l'envie de repartir pour celles et ceux qui auront déjà vécu quelques bribes d'évasion, renaît, plus pressante. 
Mais eau-delà de cette logistique rodée, que chaque voyage optimise, il y a le sens d'une démarche, une forme d'appréhension du réel qui justement nous pousse à tendre vers ces horizons.
Après tout, si le voyage, l'éloignement, le vaste projet ne sont pas au  rendez-vous, sachez que nous pouvons, chez nous, sans dépaysement vivre et  traverser de splendides expériences.
J'en appelle aux Solos, à ces navigations dans les conditions extrêmes de vagues et de vents, hors saisons, vers des spots et des lieux toujours vierges, malgré les nuisances et les menées ubiquistes de la civilisation de l'argent ! 
Une activité extrême valant portes ouvertes  et chemin nous conduisant vers l'émerveillement, une relation au réel pleine, entière, fusionnelle, tellement enrichissante. L'homme fait partie d'un Tout dont  il est plus que conscient, le dépositaire, le protecteur...

MERCI

LOST IN THE SWELL 


Vos images, vos expériences, vos témoignages, vos périples, votre si bonne humeur nous régalent et nous font rêver ! Un  Eau-Delà de tout comme le dit si bien " Marin " le Gabonais ...
Bien à vous, bonnes Aventures  Extrêmes ! Nous diffusons. Dès le confinement fini, nous vous commandrons votre ouvrage ; mais on attend une bonne dédicace de votre part, au nom de l'Extrême, de la Diversité, de toutes ces vérités qui nous fouettent le visage comme lame à l'étrave de la LIBERTE

-  MARIN - 
AVENTURES EXTRÊMES / DESTINATIONS
CORSICA...GO56

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LE TRAVAIL DU BOIS FLOTTE ...!

MEUBLE_EN_COURS__DE_FABRICATION__2010



LE LIEN BOIS FLOTTES

http://milema.canalblog.com/archives/le_travail_du_bois_flotte___/index.html

L
e Travail du Blois Flotté résulte d'une démarche, d'un tout, de ce rapport  à la mer et à l'océan qui prime plus que tout autre chose et qui englobe faits et gestes. Vivre l'Univers et les mondes, les milieux marins, quels qu'ils soient, où qu'ils soient, c'est se définir et agir en fonction de leurs  desseins solennels et souverains, s'inscrire dans une dynamique et une perception de la réalité qui ne sauraient  se passer du questionnement impérieux et incessant  que nous nous devons de mener. Ne jamais démériter, blesser, galvauder  les vérités qui en émanent perpétuellement, là serait notre credo, bien  au-delà de la raison raisonnante par excès de valeurs déloyales et des lumières assassines  qui auront  à toujours trahi les vastes horizons bleus de la découverte, du respect de la vie, du partage, de l'amour...
18 août 2009

LA CANICULE...

 

La canicule est morbide, elle sue comme la cohue au bord de la mer. Elle me glace de frissons au royaume vicié de la vie brûlée, véhiculée de fausses urgences. La canicule assèche comme le cœur des hommes assoiffés de paraître et qui se débattent rapidement ensemble au bout du temps escompté, sur les mêmes routes enclavées, encombrées de légèretés.

Partout, sur les chemins accessibles, la canicule signe ses miasmes; on la retrouve au bord de l'eau, contre les roues du tout-terrain, à l'étrave du voilier motorisé par manque de brise, le long du sentier, pressée comme le besoin, malodorante comme les déchets, sur les routes avec les chauffards, aux péages avec ses débits hallucinants ! Elle n'est pas de l'ordre des choses, du monde et des saisons, du cosmos ni de l'univers ; touffeurs irrespirables, nuage de maux glauques et vitreux, témoin implacable au soupirail des fours, attisant la forge diabolique du progrès, du "Monstre " !

Mais en mer, comme en haute montagne, l'air résiste, il respire encore. Des îlots de fraîcheur remontent de la nuit. Je vais, avec le cœur et la  passion, pieds nus, prendre le pouls de la terre, le tempo de la houle, loin du tumulte et des artifices urbains. Des cimes, des crêtes ou du large, je vois très nettement le bandeau rouge de la terre barrant le regard des agglomérations. Il est opaque, presque sanglant, imitant les brumes ocres du matin. Il arrive parfois qu'il coupe la montagne en deux, noyant les plaines et la ville, méprisant un espoir d'île !... 

Là - bas, on se déchaine avec le thermomètre, dans la moiteur organisée et réglée des carrefours, l'épaisseur des trottoirs. Il n' y a pas un souffle, les moteurs chauffent et grondent, le temps s'immobilise ou recule, demeure sans aucune pensée, possédé d'immédiats, démuni d'instants sains, spontanés. Il se détend, s'éparpille en achats, on acquiert, on flâne absent, inconscient, assommé par la chaleur des avenues que les savants ont tracées de va et vient épuisants. L'existence s'écoule, abreuvée de nouvelles humanités, déjà morte ou noyée d'abondances.
La canicule, c'est l'assurance d'une chape de plomb qui plane sur la modernité, ce mensonge complaisant de la technologie et des profits, ces statistiques mensongères qui précipitent l'opinion dans l'assurance d'un confort sursitaire, isolant toujours plus l'adage, le dicton et les anciens des réalités d'un monde à jamais perdu.

On les a laissés seuls, avec leurs réminiscences ou leurs certitudes d'enfants qui font sourire et qu'on affiche en riant; ils affrontent en silences l'immobilisme des dernières années. Août ne leur appartient plus, nous leur avons volé trois saisons!

La canicule, c'est l'impérialisme, la trahison, la conquête des saisons,

Alors, je dis, je parle, je vais aller, avec mes mots et mes souvenirs conter Juillet et ses aubes fraîches, Août et ses soirées déjà nostalgiques aux balcons frileux des étoiles. Je raconte aussi ces brises diurnes, qui  de la mer, gagnaient les golfes et les vallées, partout, tout autour de l'Île.

Je remonterai les cols, vers le plateau, attendre l'orage et le troupeau, voir l'herbe reverdir puis je redescendrai après le 15 Août au village, allumer le premier feu, je verrai naître Septembre et l'entre-saison...

La canicule, c'est maintenant l'artère, le serpent de métal qui fume dans la plaine, immense et tortueux. Les sommets vacillent dans le mirage chauffés à blanc et troubles de l'or noir parti en fumée, ce sont ces poches d'air nauséabonds qui ont évincé les souffles thermiques que la mer et la  montagne avaient pensés pour les hommes de bonnes volonté d'antan, affairés aux champs.
La canicule c'est la dénégation du temps épris de vitesse, l'âme aux abois qui ne trouve plus de mots ou qui s'affole, vilipende, bousculant la vérité du monde au zénith consternant du savoir isolé, fissuré d'erreurs.

La canicule, c'est le nouveau monde, celui que l'argent roi intronise et pour lequel on vend son âme dans les grands flux migratoires saisonniers , à travers tous les exutoires de la vie trépidantes de l'acier, du billet vert. Elle est l'expression diabolique, contorsionnée, désespérée d'un système qui a basculé du seul côté des hommes et du pouvoir.

LA CANICULE, C'EST LA DOMINANCE

!!!


Canicule

A plus de 1200 m, le thermomètre affiche 30° Centigrade, il est 12h Locales, le vent d'Est remonte de la vallée, étouffant. Il est chargé des vapeurs de la plaine, des golfes envahis de voitures des mers. Au loin, on ne distingue plus ce dédale merveilleux d'Îles qui épellent l'Orient. La mer grisonne, le ciel blanchit au dessus- des flots, il s'obscurcit à l'aplomb de la ville. Les températures vont s'inverser, l'Altitude va nous trahir et nous renier. C'est le début de la fin, le coq n'aura pas chanté trois fois, il n'y en a plus! La transhumance s'est éteinte, elle est silencieuse ; elle verse peut être ses dernières larmes au fond de la source parcimonieuse ? L'eau glacée sent la terre, elle garde pour un temps mesuré, le secret caché,  la floraison éparse et sûre des plus belles années de la terre et du ciel

.

Couverture

Au petit matin, l'air frais des montagnes ne voulait pas des miasmes d'en bas... Elles ont alors pesé de toute leur hauteur pour les renvoyer dans les bas-fonds. La mer de nuages en gardera pour un temps les effluves indésirables avant d'être dévorée par les gaz brûlants des bateaux et des voitures...

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Corsica...Go56
  • Île de Corse,Témoignages de la Mer, Littérature, prose et poésie. Un Chant polyphonique à partager. Île et modernité. Pratiques extrêmes, Rapports à la Nature. Respect, harmonie comme légitimité d'une Culture. Une partie environnement, biodiversité, dérèglements climatiques majeurs, politique et géopolitique, anthropocène, patrimoine, liens, information, société, civilisation. Synergies vitales
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UNIVERSALITÉ ...

La Musique comme thème central de transversalité, au-delà des mots, initiant les voies de l'écriture, de l'art dans son ensemble, source prodigue à toute création, dans l'amour et le respect  des identités, des entités perdues ! Un recueil de Musique en perpétuel devenir, jamais ancien, toujours présent dans nos coeurs ! 
A partager, à travers les Mondes de la diversité, des différences, de la tolérance, contre tous les ostracismes, toutes les barbaries, pour la Culture, Merci




POUR LE MONDE DU SILENCE ...
Découvrez ces Images, aussi vieilles que le Monde, tutélaires ! Mais comment l'homme en est-il venu à harponner la vie dans le sanctuaire des splendeurs 
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