Ces lieux demeurent inaccessibles, sauf peut-être au prix du risque inconsidéré ou de quelques folies solitaires.
La mer cache ce qu'elle ne saurait vendre à l'encan, brader aussi à la vulgaire déprédation d'un site grandiose et de l'image travestie.
La mer artistique, la mer souffleuse du plus rare des verres, chamarré de silice originelle ! Un vert pétillant, souffle perpétuel, vie ! tout simplement ...
La mer, ses vagues presque laquées, sa pelisse moirée ... Nous sommes loin de la " peau du diable ", décrite par les anciens de la marine à voile. Et cet oeil, l'iris pers des vagues qui reflète et contient un océan ! la mer enfin, nuement !
L'imagination ne suffirait pas à en circonscrire la magnificence. L'immensité immaculée, comme un Ciel génère puis veille l'espoir. Gardienne de la survivance des choses, les vagues participent du sacre des métamorphoses en ce matin des magiciens.
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MARIN - Pensées en Mer - Revu et corrigé le jour du Printemps...