LA PHOTO DU MOIS DE JUIN 2010
Là - bas, c'est l'Extrême-Sud ! le Grand Sud qui se libère et lance quelques défis aux humanités... Contemporaine, abstraite, surréaliste, ces compositions défient le temps et se moquent des tendances lucratives. Entre Arts premiers et dérades mondialistes, le vent, l'embrun, le sel et la mer sculptent, nous parlent d'art, de cet " anti destin " qu'un Malraux aurait du mal à emporter, à exposer chez lui... Elles n'auraient de valeur qu'en la pureté d'un regard posé sur le parchemin du temps !
La seule spéculation guette ces lieux de primitives beautés et aucun humain n'aurait la prétention, l'outrecuidance de les souiller.
Il y a la roche à la source blonde des siècles qui s'écoule, impassible et purifiée, baignée de l'azur des cieux et de la mer. Quelques apparences ou ressemblances que je n'oserais pas aussi au seuil d'une culture trop encline aux modes et aux faire-valoir.
Mais que l'essence des mondes est belle sans les châtiments que l'humain lui inflige !
Je longeais la rive, entre l'or des sables et un ciel liquide ; un navire venait de dégazer, de vomir une multitude de gouttelettes de brut et de mazout. Le sable maculé, comme chaque molécule d'air m'emportait vers le Golfe du Mexique. Mais le débat sur les retraites était en ce temps là plus important
!