SITUATION METEO et REFLEXION
Hiver 2009 - 2010
L'hiver a été rigoureux et long en Europe, le printemps humide, pluvieux et aussi froid. Depuis le 14 Juin, en Corse, c'est le calme, des conditions plus qu'estivales. Nous entrons, avec l'établissement des conditions anticycloniques de grande ampleur, dans un épisode et une vague de chaleur caniculaire que les statistiques, par usage et procédure, ne classent pas comme telles ...
Qu'importe! les faits sont là, avec ces 41° Centigrade de Mont de Marsan à Pékin, aux States ? L'Italie transpire. Les rayons du soleil mordent, ils sont insupportables et encore davantage en ville, là même où l'on continue à goudronner à tout va.
Et cela n'est pas prêt de s'arrêter, même si nous connaissons tout au plus un choc terrible et frontal épisodique entre une masse d'air froid et un front chaud qui viendrait bousculer la fournaise méditerranéenne.
L'Île de Corse bénéficie des largesses insulaires avec toujours ces brises thermiques qui régulent les flux d'air entre mer et montagne. Mais jusqu'à quand ? Lorsque l'on sait que ces brises s'annulent, s'amoindrissent d'années en années, ne sachant toujours pas pourquoi, ou imputant ce nouveau phénomène aux réchauffements locaux, régionaux, nationaux que les flux migratoires estivaux font peser sur la planète.
On le sait, " ils " le savent encore mieux que nous, le monde ignore et passe outre, il faut aussi le dire, vivant et passager d'un court temps sur cette planète qui suffoque et implose.
Parvenue à ce stade de merveille et de perfection, de beautés émouvantes et exaltantes, la planète " s'est imposée maintenant l'homme pour châtiment " comme le déclarait Pablo Neruda, grand Poète Chilien.
Elle trouve aujourd'hui plus que par le passé, en l'homme, ces témoignages que la nature aurait gardés, conservés malgré elle comme une nécessaire, une incontournable et vitale survivance du bien et du mal, encore plus cruels et plus injustes: cette dynamique irrépressible et implacable de la sélection naturelle doublée de l'impudence et de l'intransigeante raison du " roseau pensant " devenu fou.
Mais là, l'homme ne survivra plus à lui même, ni à toutes les autres espèces qui l'auraient laissé croître et vider la terre de ces plus belles et nobles substances, de la vie tout court, du respect de la vie, lamentablement !
L'homme disparaîtra avec ses forfaits et le cycle de la vie reprendra son cours. Mais il ne réhabilitera jamais les espèces qu'il aura irrémédiablement fait disparaître, constituant ainsi une offense à l'éternité, au patrimoine universel
!
Ubacs de l'Urtulu après l'Incendie de l'été 2009