ÎLES , EXTRAITS - PAUL VALERY
« … Salut ! Divinités par la rose de sel,
Et les premiers jouets de la jeune lumière.
Iles ! … Ruches bientôt, quand la flamme première
Fera que votre roche, îles que je prédis,
Ressente en rougissant de puissants paradis ;
Cimes qu’un feu féconde à peine intimidées,
Bois qui bourgeonnerez de bêtes et d’idées,
D’hymnes d’hommes comblés des dons du juste éther,
Iles ! Dans la rumeur des ceintures de mer,
Mer vierges toujours, même portant ces marques,
Vous m’êtes à genoux de merveilleuses Parques:
Rien n’égale dans l’air les fleurs que vous placez,
Mais dans la profondeur, que vos pieds sont glacés ! … »
La Jeune Parque
Paul VALERY
POÉSIES - Édition nrf -
Page 95 - 1942 / Gallimard
Îlot Capense - Centuri - Vue du sentier de Capanelle, en remontant vers le Nord; en contre - bas, à droite, u vechju mulinu di Centuri. Evasion de toute beauté surtout après un courant d'Ouest, le matin
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