INTEMPERIES - IMAGES DU GRAND-SUD -

La mer et les vagues à l'assaut de la Côte Est fragilisée depuis déjà des décennies par des coups de mer qui se juxtaposent aux fortes précipitations

Troisième année consécutive où nous voyons plus de pluies, moins d'ensoleillement, un froid persistant ou s'installant par vagues successives, des périodes de vent très marquées avec de fortes mers à la Côte .

Signes évidents d'un changement, d'un virage serré du climat vers plus d'extrêmes, de soudaineté, d'imprévus, de chaos ? Ou cycle naturel dont personne ne serait en mesure d'affirmer la preuve ...!

Toujours est-il qu'en Corse, les Conditions climatologiques changent et dans le Grand-Sud, nous en cumulons les effets.

Voici quelques images, non spectaculaires, mais révélatrices d'anomalies, quelques petits commentaires.

Cet épisode de pluie intervient après une série de vents forts de Secteur Nord-Est, froids; nous aurions pu penser, qu'à la faveur d'un régime de Sud-Est, les Températures allaient remonter; cela n'est pas le cas, il faudra compter encore sur l'humidité, la grisaille, le froid et, il n'est pas dit qu'un Flux d'Ouest rétablisse durablement la Situation.

Mars, sous l'eau

!

Les champs de la plaine du Stabiacciu en partie immergés, vers le Pont

Route de Piccuvaghja et alentours, envahis par la montée des eaux

Dans un tumulte impressionnant, le Cavu contenu, roule des rochers et des galets énormes

Le Cavu, sur la route de Vardiola s'évase, emprunte toutes les ramifications de son vaste lit vers la mer

Les Torrents qui dévalent du Massif de Cagna comblent leur lit le plus large et menacent

Palumbaghja, chaotique, a des allures de rivages Africains, battu par les rouleaux de l'Atlantique ; la mer bourbeuse ronge la dune, creuse, va a la rencontre de l'eau des montagnes et elles se mélangent; les dunes sont par endroits submergées ...!

Stabiacciu_en_crue

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Jusque vers la Nationale, la rivière étend son emprise, inonde et draine les détritus, les miasmes en errance... Image de désolation, de l'occupation humaine qui ne fait pas bon ménage avec la nature. L'eau ne connaît ni barbelés ni murs d'enceinte et emporte à la mer, presque en secret les excréments d'une société de sur-consommation.

Sur le bord des routes, en rementant vers le Nord, d'immenses marres, nappes d'eau se forment dans les vallons et les plaines, l'eau court partout, atteint le bas des maisons exposées en zones inondables...