LE VENT, L' EAU QUE L' ON RESPIRE AU FOND DES MAUX ...
GO-PRO / VUES DU " TROISIEME OEIL " ASSORTIES DES PENSEES DE
MARINARU
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De longues traînées d'écume que le coup de vent abandonne à la liesse de l'eau. La nature dans tous ses états et en beautés, ces vagues que les rafales cardent indéfiniment ; et les crans du rivages que la tempête souligne comme ceux d'un visage esquissé entre les paradigmes de l'enfer et de la féerie ! c'est là toute la magie des travailleurs de la mer écorchée un peu plus chaque heure qui passe sur cette planète devenue trop petite ...
Voyage à bord d'un grain, d'une bourrasque. Hasardeuses bordées vers ces trouées de ciels bleus que les émeraudes de la mer cerclent et enivrent. Marin, cours les mers et tu seras riche des notes et des rimes adamantines de l'océan ...
Rêveries solitaires qui êtes de ces nuées, du fond des temps, aux confins de l' instant sublime, accordez-moi encore quelque répit avant l'en-fer !... Les harmoniques du vent se partagent l'étreinte pétillante des vagues. La pensée, infiniment bercée y abandonne larmes et tourments ; balbutiements au seuil feutré des ciels, des songes secret de la nuit, supplique qui fond et qui bat de grains en grains la litanie cinglante de la liberté sur les terres aveugles et les rives dépeuplées de l'hiver.
Un moment, entre éther et abysses, l'arc-en-ciel fugace prévient du chemin de la pluie et de la violente tourmente. L'absinthe des flots emporte, s'envole et encense à l'infini les profondeurs de l'Azur, la nuit de la tempête, le plain-jour subjuguant de leurs vérités essentielles.
L'immensurable manteau mouvant ondoie sous la conscience du monde, gronde et frémit ; on y sent battre le pouls de l'océan que les vents libèrent, exaltent. Comment étaler le souffle puissant du coup de temps en ses harmonies parfaitement orchestrées si ce n'est en lui consacrant les pensées cristallines de l'intuition, de la révélation ? On y réconcilie dès lors, l'espace d'un éclair, d'une fraction de seconde, l'étant, l'universel ; le verdict imprescriptible et irréfutable scellant le lien indéfectible entre le perpétuel et l'éphémère s'annonce clairement et conclut à l'univers du divin... L'océan s'émeut en cela, envers et contre tous les forfaits de la cupidité ! Là, il ne sont point les traits révulsés de la terre mais de l'unique symbiose des éléments voués au sempiternel renouveau ...
La terre fit un tour mais il fit nuit et jour plusieurs fois, au coeur des vagues, en plein ciel, à bord d'un seul mot que les maux chahutent et blessent durablement, où les heures ne comptaient plus sur le vaisseau de l'univers
1ère Écriture le 29.10.202 - aux Petits Enfants !
2ème Ecriture ...