VIDÉO // L'HIVER, OCÉANIQUE ...
L' HIVER, OCÉANIQUE !... par testarella
Vénérable psautier des astres
Louange les cieux en étreint
Leurs rimes de reflet et de glace
Indéfiniment métamorphoses
Pareil théâtre hiémal cirque sidéral
Où je mise l'ombre d'un doute
Révèle à mon âme l'Alliance
Volant depuis toujours et s'en revenant
De la foi Offrande Ô mélancolie
A l'unisson de tes longues veillées
Je vais entonnant déjà le mûrissement
Languide du jeune âge constellé de blanches azalées
Si vous aimez les Cieux, le Ciel, alors Agrandissez chaque photo avec un CLIC !!! Ces Images sont tirées de Séquences GO-PRO - Images donc Embraquées
Une Vidéo 100% GO-PRO et très lumineuse arrive, sur ce Post Spécial ; une sorte d'Ode à l'Hiver qui nous quitte, selon la volonté des Astres et non des hommes, du moins on peut l'espérer et le souhaiter
!
Hiver Quel étrange pèlerinage tu fais
Le temps d'une traversée
Solitaire et si proche Hauturier
Sûrement Révélation Océanique
Et sombre l'épreuve des dolentes
Suppliques d'aubes s'épanchent
Les craintes que ta nuit retient
Je m'en serais souvent allé
Contempler la dérive de tes ciels tutoyer
En tes vertiges vos vastités virides
L'espace d'où jaillit la lumière rase
Et se seront alors imprégnés
Profondément en moi
Les regards sibyllins les ors
De l'azur et des nues que tu délivres en de larges percées de soleil
Tout ne fut que chants
Champs ondoyés ondulants
Des harmoniques célestes
Ô esquif vélivole petit Prince
Intrépide des prairies marines
Et des chevauchées sauvages
Qui par le vaste lit des mers
Sillonne l'hymne de l'Univers
Emmène-moi encore une fois
Veux-tu emporte-moi toujours
Je veux être des mirages pers
Du vent froid et des vagues
Elfes parmi les anges d'écume
Jouant sur la mer avec l'embrun le givre
Et leurs troupeaux de moutons
Comme toi ne suis-je pas
Tout de l'ultime souffle
D'air et d'eau Émulsion cardée
Légère voile diaphane
Fabulant le parvis de l'éternel
Quand un seul regard une pensée
Suffisent à en souligner les fards
Comment t'appréhender
Ô ciel abyssal des marins
Reflets mélodieux de l'Au-delà
Si ce n'est en courant tes vastes mondes
Être de l'apothéose cristalline
Des lames ivres de blancheurs
De tes chars aux iridescentes clartés
L'instant et les saisons te déclinent
Pareil à l'infini des temps
Hiver de mon coeur Désert
Fils de l'Ether du soleil et des ciels empyrées
Réclusion ou géôle
Dernière Thébaïde
Absence d'outre monde Silence
Errance aux confins de soi
Où perpétuellement oublier
J'aime tes cieux lourds et violents
Obscurs et doux à la fois
Où l'océan semble humer
L' haleine en volutes des monts
Dévalant les adrêts en traînes diluviées
Des écueils aux cimes Immaculés
Sont nos chagrins et nos espérances
Par les ailes des puffins voltigeurs
Tu en apaises les tourments
Esquissant d'autres desseins
Tu rayonnes comme tu flamboies
Aux noces du jour et de la nuit
Auxquels tu me lies à jamais
Au grand Tout A l'éternel retour
De la solitude et du néant
Mais en attendant la tempête
Tes coups de temps lointainement tonnent
Bruissent leurs vagues Ces messagères
De velours et de satins moirés
Aux flagrances des songes hauturiers
Où la brume et les grains glissent
Et dansent fantomatiques
Composant la pantomime et le ballet
De l'orbe et de tes innombrables ellipses
Des nuages ont envahi la scène
Tout n'est qu'avalanche et flue
Est-ce un rêve une illusion
Où chaque pulsation de la mer
Égrène au grand sablier d'une île
Son visage de pierre inaltérable
Je te regarde et tu me portes
Goutte ou grain de vie noyé
Infiniment petit voilà que par toi
Je suis un moment accord
Note bercée à la lyre des ciels
A l'archet des vents Ce violon contant la mer
Je visiterai inlassable ton Choeur
Tes antres à nul autre semblables
Et tu n'auras de cesse mystérieusement
De fasciner en tes lueurs l'eau en fleurs
De la courbe et du galbe tu souffleras
Ô Créateur le vert d'eau des ondes de cristal
Ainsi de la sublimation de la souvenance
Lorsque obstinément je nous devine allant
Au grand champ de lin bleu ondé
Allez petits Enfants de la mer
Je vous laisse aux mots d'un sillage
Aux pensées éperdues de l'hiver
De ce refuge où des milles durant
J'épellais en vain les doux prénoms
Du souvenir fragile et fugace Je parcourais ces rouleaux de prières
Et s'abîmait ce que je fus et deviens maintenant
Mais à jamais aimez et protégez
La mère-nature et ses parures
Que les ciels vêtent avec passion
Des plus beaux atours de l'Eau-Delà
Marin - 1ère Ecriture le 17.03.2013 -
2 ème Ecriture le 14.07.2013,un peu avant la fin de l'Hiver, aux Petits Enfants !
§