UN CHŒUR DE PIERRE...
SURGHJENTI OGHJI IN SCENA
A écouter cette superbe Version du Titre : " A me Patria si chjama LIBARTA "
Tu prolonges comme tu libères l'écho des vagues
Retiens pour moi autour du soleil et de la lune cette aura diaprée
Aux tombants virginaux d'écume et de neige
Au-delà des montagnes laisse encore un peu
Divaguer ces voix étranges ces choeurs volant vers un temps qui nous ressemble
Ô polyphonies canons des orgues carmins et des cimes
Je renais à vos mirages à tant de claires harmonies
Qui fusent à l'ombre bercée des nuages lointainement en pannes
Ainsi des fresques d'une terre ex-île vagabonde et rebelle
Renaissant de ses profondes et mélodieuses racines
Alors en chacune de tes arènes exaltées que l'on baptise Pieve
Un cantique digne des coeurs qui auront passé mûrit tel un fruit gorgé de sucs
De divines compositions parent le jour
Et dévoilent leurs soupçons de hasards nitescents
Que les nuits saupoudrent depuis le berceau de la lune
J'entends battre le pouls d'un enfant Et la mémoire
L'émoi à nos promesses se lient telle la révolte
Tandis que s'élevent dans le couchant et déjà vers l'Orient
Ces foyers de pierres et de poutres vénérables
l'insatiable fruition des saisons abreuvées de ciels et de lumières
Dis-moi pourquoi déchoir la Terre ces menées impavides
Le rivage bradé où l'azur ne parvient plus à s'éployer
sur les forfaits des parvenus
Il n'est qu'enceintes et digues de blocs révulsés
Sans visage à toujours figées vers la laideur des faubourgs
Quand les villages se meurent étouffent leur beffroi
Sur le parvis muet des campaniles des vieilles chapelles
J'ai mal à mon île d'antan Je ne la reconnais plus
Un songe larme inexorablement naufragé et s'abîme dans les arcanes
Impitoyables de l'éphémère
Ô iniques menées des vindictes et des outrages
!
Pour l'Amour d'une Terre déjà lointaine ! 2 ème Écriture le 01.07.2013
3 ème Ecriture le .. .. ....