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 Étonnantes Fusions avec Rachid TAHA - Zoom 2013 -  

Un espace encore et à jamais inachevé qui, peu à peu, redécouvrirait quelques pans harmonieux de présent, arroserait les racines du passé pour rêver et recomposer un monde meilleur et plus sûr !

Le plus bel outil qu'il ait été donné à l'homme de solliciter serait l'esprit et ses fruits : la poésie, la littérature, les Arts ! Jamais coupés du réel ; ils en préviennent et en circonscrivent à l'infini  les dérives qui les eussent ravagés depuis toujours, précipité  qu'il aura été  courant sur les brisées de la cupidité et du pouvoir aveuglant !

Car l'homme sans souci ni sens de l'esthétique à la mesure d'un noble dessein de Civilisation, ne se réduirait qu'à la machine froide à produire, à dominer, à écraser tout sur son passage, sans éthique, - ( voyons le règne animal, végétal et les hiérarchies sociétales exacerbées que les systèmes érigent, aussi meurtrières qu'un désastre ) ...

Alors, recomposer la grande fresque de l'Etant, sans jamais déroger à la manne spirituelle ; cela est possible, lorsque l'on sait les horizons d'amour et de vérité, de fidélité qu'animent la Musique et les Arts, les profondeurs abyssales  de l'âme conviant aux noces de l'Homme respectueux  de la Nature  qui l'abrite et le recueille ! Expressions multiples d'une volition indomptable et pérenne de partage de la beauté et de l'amour, l'Art, à travers toutes les expressions possibles et pacifiques se doit de dominer et d'infléchir le cours du " Monde Unique ", non vers plus de raison, mais vers un sursaut de sensibilité et de compassion, de retour critique sur ses pratiques et ses forfaits. Inverser la grille de la norme, de l'uniformisation outrancière, de la négation des différences prises dans le sens de la biodiversité gravement menacée et dénigrée !

Pourquoi ce soupirail infecte de la production exponentielle, du produit sans fin des profits par la domination et les rapts colossaux ? Sont-ce là les finalités d'un voyage sur terre qui nous est pourtant mesuré ? Je ne le pense pas, surtout  lorsque s'embrase comme l'incendie dévastateur les us et coutumes, les moeurs prévalant à tant d'engeances et de menées cupides, tant  intransigeantes, susceptibles d'entrenir, à n'importe quel prix, l'ordre qui les proclame et les désordres que l'on constate et déplore partout sur Terre ! 

Imaginer un instant aborder l'univers des choses par le truchement de nouveaux  rapports au temps, des représentations totalement rivées à l'opposé de nos certitudes actuelles et de tout ce qui, chaque jour, blesse et tue, condamne à terme, exclue et punit, domine et soumet ... Je penserais ainsi à d'autres valeurs fondées sur la prévoyance, la mesure, l'équité et la bonté qui n'eussent jamais laissé s'installer un pareil niveau de misères et de destructions irrévocables, partout dans le Monde depuis des siècles jusqu'à nos jours !

Alors, sur la mer, des monts et des sables du désert, partout aller, révéler, soulever ces vents de libertés que l'amour et le respect des différences exaltent afin que nous recouvrions notre Terre, ces espaces de vies et de prodigalités sublimes ;  que par ce biais soient réajustées toutes les stratégies de politiques économiques visant à la production inévitable mais mesurée, au progrès régulé et à ses évolutions contrôlées ; l'espérance des hommes à bord de notre  vaisseau  qui ne serait dès lors plus menacé ! 

Tant de témoignages partout, à travers les mondes fleurissent et tirent la sonnette d'alarme ; les peuples asservis et esclaves n'auraient-ils plus la force de se lever face à pareils abus, à de tels déprédations de notre patrimoine commun, à de tels embrigadements suicidaires vers le modèle unique ? 

 Le quotidien se précipite en enfer, l'existence en certaines contrées  frise l'inconcevable géhenne. Une société pesant d'innombrables victimes, des routes aux conflits disséminés, en passant par les misères et les dictatures, les famines, les épidémies, une société échoue et signe  : décadences !

Tandis qu'ailleurs, aux pays de l'or, après maintes ruées, auprès des dictateurs placés et choyés, Noël célèbre le Solstice des  surabondances, la frénésie de l'échange jûteux ; les 4/5 è du monde souffrent, ahanent ! Ainsi de tous les dieux sectaires et intransigeants qui président aux destinées inéquitables du hasard, de la nécessité, de l'éphémère perpétuel

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