" AIR-POCALYPSE NOW " !...
L'Horreur à visage humain, la Panacée de nos systèmes asservissants, le sacre de la Raison, l'humanité réduite à : un + un + un ... une juxtaposition infinie d'intérêts individuels qui naufragent la Planète.
Images de la Réussite où le bébé suffoque, où le cancer des poumons caracole. Nous sommes en Chine ! mais partout, autour du monde, ailleurs, les mêmes images, les mêmes désolations, la termitière poussant plus haut ses fondations pour tenter de respirer ... Excellentes politiques des États-Systèmes !
Tels des milliers de puits de pétrole en flammes, voilà ce que les villes constituent, tout autour de la planète, des puits qui n'en finiraient plus de s'étendre et de brûler ! ... C'est le tribut de l'Or Noir pour une Île vierge ... Sombre tableau, je vous l'accorde, mais ouvrons les yeux !
La logique tentaculaire et omnipotente de la ville érigée en gouffres terrible ! Aucune alternative ; mais que d'exclusives afin d'instituer partout dans le monde ces modèles qui n'auraient pour fin que de pérenniser l'ordre établi des puissants et l'écoulement de la production à des fins strictement mercantiles !... Voilà l'équation terrible face à laquelle l'homme, où qu'il soit, devra se plier, malgré toute histoire, tout patrimoine, toute culture , envers et contre toute notion, acception reconnue et légitime de PEUPLE, de TERRITOIRE, de CULTURE, de NATION...
L'Homme et la Ville, c'est la Nouvelle Grille, une redéfinition biologique de bas étage des rapports aux mondes qui leur seraient tant préjudiciables !
Pékin, la Chine, tant d'autres pays enregistrent des pics de pollutions " géo-logiques " !... 28 à 30 fois les normes de l'OMS, déjà prévoyantes, c'est à dire anormales !... bientôt 100 / 150 fois les normes ! On s'éteind là-bas et partout d'ailleurs, à petits feux, du cancer du poumon et d'autres affections ! les enfants sont la cible de l'impitoyable forfait des mondes adultes et très sûrs ; c'est vrai, ils n'ont qu'à suivre, les enfants, ils s'adaptent très bien paraît-il ! C'est le discours facile de l'adulte fat, soucieux de sa version de la pérennité ... Scories de Civilisation qui suicident, infectent le temps avant que de n'être !
Le cinquième Continent suffoque, les States gèlent, l'Europe se la coule douce à la faveur des régimes bananiers de Sud, le Sahel poursuit sa route en gagnant, en séchant l'Afrique Équatoriale, les forêts continuent d'être rasées, les cyclones sont en Méditerranée, les pôles se liquéfient en feignant le contraire, qui bloquent des navires ! les bagnoles circulent de plus en plus nombreuses, puissantes, rapides, gadgétisées à outrance ; ( ce sont les Chinois qui roulent à tout va, nous dit-on ! ), la termitière gagne des sommets à Dubaï, au Quatar, dans toutes les mégalo-pôles bien en vues des bourses qui se placent et se Pro-situent, on caracolent à 900 m d'altitude, fleurons incontestés du Fric insolent et implacable de l'après choc pétrolier de 1973 ... Et la crise, la crise ? Oui produire, produire, au-delà du besoin, spéculer, jouer, partout jouer les devises ...
Bien, c'est très bien ! mais où allons-nous comme cela, arrimés à ce train d'enfer des profits gigantesques, des surproductions, de l'avoir sans fin jusqu'à ne plus rien posséder du tout ? Aujourd'hui, la vie se compte, une à une, par milliards d'intérêts accumulés, additionnés, juxtaposés, d'où l'imminence d'un danger imparable, exponentiel ! Le Nord déferlant sur le Sud, versant ses miasmes, partout au Sud, comme un diabolique poison ...
Où court le monde éclaté, pourquoi ainsi se précipiter sans sourciller, sans discernement vers la tombe mondiale alors que la terre, encore aujourd'hui, recèle des espaces et des ressources à utiliser avec mesure et parcimonie, ce qui garantirait l'avenir de nos générations !...
Regardons ces photos, si rares ! on ne veut pas montrer ce que l'on engendre, pareilles images de turpitudes, de torpeurs, de hideurs. Ces artères saturées de gaz, de métaux, telles des hydres mécaniques se mouvant vers le néant, la destruction massive, la frénésie et le meurtre organisé des masses. La vie qui devient dressage, appels aux silences de toutes les souffrances, indifférences des troupeaux perdus que de piètres guides égarent...
Question de temps, de ce temps fracturé et brisé, que l'on bouscule, manipulé, et, qui ne veut plus rien dire que l'asservissement à la monnaie, aux systèmes, aux dominants du paraître ! L'homme devenu rouages, engrenages huilés de ces servo-modèles de sociétés hyper-mécanisées, numérisées ! Trois mots d'ordre : Croissance, Compétitivité, Équilibre ! certes, mais aux dépens de quoi, de qui, pour combien de temps ces mensonges, ces leurres, ces duperies nationales pré-électorales ?
En 2001, il y avait le super-ordinateur de Stanley Kubrick, " KARL ", capable de parler, de dialoguer, de prendre le contrôle du vaisseau interstellaire ! Utopie, imagination débordante d'un visionnaire, aujourd'hui, hélas ! Réalités pleines et entières . L'homme sert les ordinateurs qui à leur tour le commandent ! Il obéit à l'ordinateur qu'il a lui - même crée, et cela, tous les jours et quelques soient les niveaux d'organisations sur lesquels il opère ! Les propres dessins de l'homme assujetti à lui-même par le verdict doublement fondé de la mémoire aux calculs virtuels ... Voilà l'issue du Monde ! Allez demander à l'Ordinateur un Etat d'Âme, de la compréhension, quelque compassion, une écoute en esprit ! Que froideur, frimas, glace des robots, des dictateurs, des mégalomanes institués, du chiffre ! Pourvu que ce dernier veille à la métrique des menées de politique-économique la plus performante, la plus lucrative ... C'est la guerre, mais la guerre de l'homme contre l'homme sur son vaisseau, une sorte de mutinerie mondiale : plus d'espoirs, que des écueils, le navire feint d'être gouverné, il est saboté, chaque heure qui passe, et le mal de l'infection gagne du terrain ...
Alors, la gigantesque fourmilière se surpasse, ne cesse plus de ramper, de se reproduire, de se répandre, et, avec elle, la seule grille qu'il nous soit possible d'imaginer multiplie et renforce ses barreaux. Et nous d'envisager, pris dans ce train, ce convoi de l'enfer : le " Progrès ", " l'évolution ", " la modernisation ", " la Mondialisation ", etc ...! La fourmi, la termite est reconnue ; quant à l'homme, il est méprisé, assassiné, évincé, jugé, rabaissé, catégorié ; on dit : " taxonomié " !...
Rares les rayons de soleil dans ces chaos de productions, impensables ou dépassés ces arpents de Nature vierge que l'on assure préserver à coups de grandes Publicités ... S'émerveiller virtuellement selon le multimédia de circonstance et bien intentionné : ah, oui, HOME CINEMA, et verser une larme pour les Pandas alors que la Chine massacre Chiens, Chats, Ours, etc !... elle n'est pas la seule à perpétrer ces massacres odieux à l'encontre du règne animal ; pensons à l'Afrique, aux Racines du Ciel, à l'Australie des chevaux sauvages et des Kangourous : quelles politiques d'éradication ! On assassine un éléphant sur son territoire réduit à la zone congrue de réserve, parce qu'il s'en prend à une voiture de Safari pour nantis venue troubler les derniers jours de son règne en sursis... Trop méchant, alors Pan ! ... 357 Magnum-Force, et, le tour est joué !
Partout l'éviction des plus grandes espèces animales, la chaîne de la vie brisée en maints points de la biodiversité et de la Planète, les points d'équilibres tutélaires et naturels s'écroulent, le charbon continue de vomir les poussières noirs des corons d'antan, le fuel de se répandre, lourd ou en fumets puants, et, l'atome de contaminer irréversiblement les Océans ! L'OGM souille le génome, le Phylum dérive et naufrage, plus le temps de muter mais seulement de per-muter, de per-cuter avec Tchernobyl, Fukushima et tant d'autres à venir ... Quelle vie, quelle existence, quel futur nous concoctent ces bourreaux que pourtant nous élisons à chaque fois et qui nous trompent comme ils trompent à toute allure ? Dehors, Exit, du balai à tout cela et que vienne une ère de clarté, de fidélité, portant ré-appropriation progressive des espaces de vies et de dignités assumant chaque être sur sa terre, le rendant viable, responsable et non assisté, productif à son échelle et suivant ses besoins, au sein d'un cadre prospectif et préventif soucieux des temps à venir, un homme au libre-arbitre éclairé et non bafoué ! Voilà, ce que je nommerai un tracé de vie digne de l'Homme, de l'homme capable de parfaire l'oeuvre de la Nature pour éclore toutes les fois avec Elle, en Elle, pour Nous tous !
Que s'en aillent les monopoles hideux, tentaculaires qui nous pourrissent la planète par leurs forfaitures sans ménagements, sans aucune préoccupation environnementales, ces trusts gigantesques ayant mainmise totale sur le devenir de la terre en exacerbant leurs quêtes immondes de bénéfices indécents, ces tyrans aux parachutes fiscaux insensés, intolérables, insultants !
Imaginons encore un instant, ces milliards d'heures à suivre le suivant d'un suivi, ces artères de désolations urbaines et périphériques opérants des millions de collapsus macadamiques, engendrant leurs lots injustes de morts, de blessés, de handicapés, de pauvres et de déshérités ! Oui, un tableau sombre, mais la planète nous échappe et s'en va ! après cela, faisons des enfants, lâchons-les non dans la jungle mais dans ces rapides bordées de Jungle humaine et de béton où il n'est d'autres choix pour survivre que de descendre ; très bas, en aval : la chute inévitable, et puis, pour les plus chanceux, la dérive, nulle part, avant que d'être repêché par le système impitoyable, valets muets et réduits à l'esclavage aux ordres des puissants.
Ainsi, plus le temps passe, plus la masse laborieuse grandit et se meut, se contorsionne à travers ces convois qui fondent l'or massif des plus forts et des hiérarchies oligarques de ce monde, qui décident de tout, qui cassent tout, qui réduisent les masses en esclavages ... Oui, travailler pour seulement se nourrir, et, si mal se nourrir, sans que jamais la nourriture de l'âme n'entre en ligne de compte pour ne pas semer le Chaos des révolutions sans lendemain. Et de mourrir à la tâche sans avoir l'opportunité de se retourner sur le sens de l'existence !
Voilà, une seule photo, le nuage jaune de Pékin, le Manteau sombre de la terre qui bientôt enveloppera tout, et, rien n'y fera plus, les jeux seront faits, la raison et le scientisme auront périclité ; je n'ai rien dit, après tout, ce ne sont là que digressions fossiles, stériles, sans fondement numérique, sans assise statistique ! Mais, nous en reparlerons bientôt, soyez-en sûrs ! le péril jaune ne sera pas une Nation, mais l'Industrie, le gain, le profit, l'avoir, enfin : l'éphémère
Quel COGITO :
" Je pense donc je suis "
ou
Je consomme donc je suis
?
Descartes n'est plus actuel, sauf en philo, le Roseau pensant est vaincu : Pensées par trop numineuses en ces temps de comptables ! L'homme Révolté s'est rangé, maté en 68 ; bientôt et à nouveau : Armageddon !
Céleste ou local ?
http://ecologie.blog.lemonde.fr/
2013/10/31/limmense-nuage-de-pollution-en-chine-visible-depuis-lespace/