TEMPÊTE CORNOUAILLES ...
NB / Veuillez m'excuser pour le brouillon du texte posté par mégarde ( nombreuses fautes de frappes qui sont désormais revues et corrigées ) ...
Je ne pense pas que les habitants de ce petit port de pêche des Cornouailles aient risqué de bâtir cette église, si la mer et les flots tempêtueux de l'époque eussent de leur temps dépassé les bornes, de mémoire d'hommes et surtout de Marins !
Il faudra bien se résoudre à plier un jour, à admettre que les éléments, surtout la mer, reste et demeurera invaincue, tutélaire ! Que l'homme édifie tous les remparts et les digues qu'il entend, l'eau sera toujours la plus forte et passera ; nous ne sommes pas aux Emirats, où les architectes du futurs défient les airs, avec des tours à plus de 1000 mètres de haut, n'ayant pour obstacles que les limites de la gravité, de la résistance aux vents violents, aux fondations et matériaux également qui pourraient faillir mortèlement.
Le climat change, très très vite, bien plus rapidement que toutes les prospectives, et, cela, les services et centres d'études avisés le savaient il y a bien longtemps déjà. Quant à nos dirigeants d'Etats, ils sont trop forts et se taisent, se couchent devant les marchés ... C'est leur choix, pas le nôtre ! Il y a périls en la demeure ...
Maintenant que cet état de fait est établi, il convient donc d'abandoner les rivages de la mer spoliés par la civilisation et de reculer dans les terres, en veillant bien à ne plus reproduire les erreurs passées de conquêtes, de défigurations ignobles de nos littoraux, de restecter une Zone littorale des plus larges, laissant à la mer le temps de recontruire cet interface merveilleux que représentent nos côtes, leurs exceptions géologiques, floristique et faunistiques...
Tout est à repenser, à revoir, car dans peu de temps, les lames viendront déferler dans les villages, les villes jouxtant la mer en des zones littorales immenses.
Hélas ! tous les éléments sont en la faveur des eaux : Pluies et inondations, vents très forts, gonflements des eaux et marées de tempêtes aux forts coefficients, crues des grands cours d'eau, très basses pressions atmosphériques ( on descend sous les 950 Hpa, avec sûrement, au large des creux, des minimum effrayants !
L'homme ne saurait plus se lamenter, crier au désespoir, si d'aventure il persistait à aménager le littoral pour contenir la mer, les cours d'eau, pour canaliser le lit des fleuves et des rivières ; la donne est faussée par lui et à partir de là, il doit savoir faire marche arrière et ne plus jouer en affirmant posséder le meilleur des jeux face à la Nature !
Il l'a détruite dans ses états antérieurs, elle reconquiert ses droits et sa tutelle : rien de plus normal
!
Porthleven, Cornouailles, le 05. 02.2014 - des vagues de 15 mètres ont balayé la côte ! heureusement, ce n'était pas jour de messe ...