TEMPÊTE ...!
Photographie fascinante ci-dessus
Pauline HORELLOU
https://www.facebook.com/photographiesbzh
Votre Attention ! Les textes présents dans cet espace, écrits de longue date et lors d'une période très difficile, devant être encore repris et travaillés de fond en comble, ne sauraient être utilisés sans l'accord et l'assentiment de l'Auteur, si toutefois, ils interpellaient quelques personnes des Mondes fascinants de la Mer et des Océans ... Merci, pour votre compréhension.
M
Accorde-moi simplement de tenir debout, de glisser sans chuter, de dévaler le vaste lit des vents, les pentes soyeuses que tu creuses lentement, de coudoyer sans faillir tes moutons et tes crêtes écumantes !
Ainsi, en multitudes et, ensemble, ne reconnaissant de bergers que les oiseaux marins aux ailes destinées étincelant dans la tempête, de vibrer à l'unisson des ciels qui nous rassemblent !...
Accorde-moi l'unique verdict qui m'aille et qui vaille : la solitude, le silence qui sont frère et soeur ! Révèle - moi l'iris pers de vagues lames, le choeur des collines et des vallons azurés où parfois l'immensité
s'anime d'un regard furtif, à la prunelle du dauphin solitaire qui surgit à mon vent, du vol doux et affectueux du Puffin - Cendré, le petit Albatros. Fugitif, je me réconcilie avec
la vie allant par le coeur même de la tempête en un point radiant de rencontre qui est le nôtre ...
Car il n'est là que le langage animé de bonté que je comprenne avant que de franchir la limite, de cingler vers l'autre rive, d'effleurer le dernier rêve et la fulgurance de la révélation tant attendue.
Embruns, saines arcatures de l'eau en beautés que les ciels délivrent, je touche aux préciosités de l'alliance, au sacré, au numineux !
Que je sois de ces splendides hasards, des harmonies que le tout et l'instant orchestrent à l'unisson des vastités. Cette éternité me pâme tout comme la goutte d'eau contient l'océan et le
ciel, l'étoile prodigue de vies qui enchante et réunit ici-bas.
Repris et corrigé le 36 - 16 - 3066
2 ème Ecriture le 01 Septembre 2022
DE LA MER A LA TEMPÊTE
Comment, aux paisibles prairies marines, aux étendues immensément planes et azurées que se partagent pour toi les brises et le doux zéphyr à l'orée de
l'automne, comment peux-tu soulever autant de vagues scélérates, abattre le vol poudroyant des anges ? L'infinité des flots tempêtueux fabule l'infini des étoiles. Sous la poussée des vents violents, ta longue houle au rivage brise comme lame. Énergie merveilleuse, magnifiée ouvrageant l'écueil drapé de blanches écumes, de perpétuelles et secrètes paréidolies, tant de vagues sculptures de verre éphémères ?
De tes cataractes qui dévalent les tombants en ruissellant en cascades, je me suis approché.
Avalanches que les oiseaux marins contemplent en jouant avec les nuages. Vertiges. Ils s'enivrent, convolent aux noces de la mer et de la terre, traversent les averses denses et bruissantes des nuées d'embruns, de tes cimes vaporeuses aux massives congères.
Ainsi de la fascination séculaire, de la crainte, de l'angoisse, millénaires et ancestrales que l'homme, le marin, le foyer éprouvent pour l'univers et la mémoire de la mer. Contes fantastiques, légendes, mythes et croyances jalonnent chaque arpent de rivage, l'horizon mutique, les longues lunaisons. Pensées que le silence recueille, solitaires et si profondes.
Je partage comme je vais en quête de quelques réminiscences, de ces lointains communs qui m'interpellent, lorsque je loue l'ondulation et le bond du grand dauphin, les sublimes voltiges du Puffin - Cendré surgissant des vagues immaculées.
Je découvre toutes les fois, comme envoûté, sans pouvoir l'expliquer, le dessein que la vague emporte avec elle. Taire les mots afin de recevoir pleinement le message de la
mer que les vents et les vagues transcrivent, nous destinent à l'orée de la liberté.
L'imaginaire, les éléments me posent une question essentielle, là, face à Mer-Océan, à la probabilité d'une exception voguant dans l'Univers, vers l'existence. La munificence, le numineux s'imposent au milieu de tous les déserts !
Heureuse l'âme qui, une seule fois, rallie le point de rencontre qui préside à l'être aux mondes vrais... Participer de éternel retour des choses ! Immarcessible jeunesse de la mer immémoriale, résiteras-tu aux souillures de l'éphémère ?
Alors, depuis la jetée, un cap, une falaise, sur la vire du coup de temps, muser et béer aux harmonies des grands espaces où je m'en remets aux vérités fondamentales de l'étant, ramené que je suis aux origines, aux balbutiements, au langage du premier homme.
Par les sens exaltés, au fil de l'eau, de la terre et des ciels, enfin affranchi des piètres tutuelles, que je sois de la valse des astres, au couchant, au levant. J'assiste à la renaissance des étoiles, à la lourde traîne des coups de vents. Et je fuis, je fuis le plus loin possible, porté par le chariot de la Grande Ours, nautonier sur quelque gondole de lune, un mince croissant, perdu dans l'immensité de la nuit perpétuelle. Je suis naufragé volontaire, conscience fascinée qui ne saurait manquer au sain appel de la tempête
*************
Dieu aurait revêtu les atours, les fards de la Nature en beauté que l'on ne dépossède pas, que l'on ne vend pas à l'encan. Fût-il hasard, nécessité, illusion, fable, quintessence de l'âme. Il nous aurait confié Planète - Bleue pour l'aimer et la chérir. Préservons, accompagnons - en les splendeurs emplies de mystères afin de ne plus déchoir à ses yeux, je veux dire en nous regardant les uns les autres, face au Ciel, à la Terre.
Que deviendrais-je, sans ce regard posé sur l'existant. Comment dès lors comprendre et
participer de ces pérennelles métamorphoses qui nous rallient au dessein, à l'amour, à la munificence de l'Univers.
Demeurer, fidèle à la diversité, conscient de l'ultime vérité qui vaille que l'on s'en aille un jour, une nuit, une autre fois, enfin serein.
___________________________
Et la mer accourrait, se ruait, lançait ses vagues prodigieuses à la rencontre des terres. Elles pyramidaient dans leur plus bel apparât en souligant les rivages.
La crainte, la peur, la tragédie, la mort, la conquête s'absentaient. J'assistais toutes les fois au sacre de la tempête et de la lumière auréloant l'hiver, ses promesses au perpétuel printemps !
Les hommes, les animaux contemplaient le grand ballet des éléments, regardait loin au large.
Je me pris à rêver. Les uns béaient aux fastes de l'Océan, les autres s'y confondaient en jouant, en planant dans les airs, au-dessus des flots. Les vagues recomposaient anses et baies en relevant le dessin des dunes, la féerie des lagunes, dispersant au fil des heures et au plus haut de festons dorés, le bois flotté des montagnes. Offrandes de la terre à la mer, franges oniriques d'une Île lointaine et solennelle !
Les oiseaux partout volaient, s'envolaient, saluaient le
long voyage des messagères ondées aux coiffes altières et fantasques.
Augures des vents que le récit des grands migrateurs me livre.
Le long des caps, par les baies échancrées, vers les brisants, entre les bras de la terre, la blanche marée peuplait, animait inlassablement la mer et ses vallons, ses collines. La longue houle fleurissait la souvenance des côtes insulaires, des vagues serties d'azur et de jaspe.
Bernard MOITESSIER
nous confiait dans la Longue Route _ " Dieu a peint la mer en bleu pour que l'on y soit bien " ! D'aucuns la redouteront, la craindront, la
souilleront, la tueront à force de ne plus croire en elle. Et pourtant, la mer matricielle porte et garde en son sein tous les enfants du monde, embarqués que nous sommes sur un seul et
même vaisseau. Ce navire, cette arche aux innombrables rangées de galériens, de rameurs, de navigateurs, de pèlerins fidèles, de vrais migrateurs plane sans fin, comme un inextinguible chant d'aventures pacifiques
!...
Revu et très partiellement corrigé ce jour sans date qui vaille et à suivre car trop dense et trop sombre comme l'amer qui veille sur la mer
- MARIN -
La Mer
2 ème Ecriture le 03 Sepembre 2022
En Cours
- Un jour, à bord de " Sophia ", une Tempête à part, toutes les fois Sagesse ou Fascination, jamais illusion, tant allusive ! Ô allégorie, par toutes les mers, de retour aux origines ! Ce texte n'a pas d'âge, il est écrit, depuis toujours, sans jamais l'avoir été un jour ... Ainsi de l'oubli, du flot, éternel instant ...