DEFINITION DU RIVAGE ...
la voie de la Sagesse nous est tracée par la Mer et la Terre
Risquons-nous et tentons non une définition mais une description du rivage, en ce que toute évidence et logique commanderaient à un " comité des sages " en la matière très documenté, expert, et, surtout totalement objectif et impartial, neutre ...
Il est cependant vrai que la Nature se passe de loi, de plan extravagants aux dédales glauques ! nous lui connaissons depuis les origines ce qu'elle nous aura laissé de splendeurs, d'une part et, d'autre part, le seul fait d'exister sur Terre ; nous lui devons la vie et qui plus est, la tutelle désormais sur cette planète dont l'homme s'avère être, hélas ! le plus dangereux des locataires, le plus ingrat aussi.
Mais revenons aux rivages, observons tout simplement ces clichés, une vue de loin, de ce qui serait devenue la plus belle des dunes de l'Île de Corse, le plus vaste cordon littoral arborant ses sables comme au commencement du monde, c'est à dire vierge, en voie de réhabilitation la plus naturelle qui soit. Un espace non seulement remarquable, lacustre de surcroît, immense et on ne peu plus spécifique des zones Méditerranéennes tempérées.
Nous remarquons également, pour peu que l'on se rapproche du Site, que les Éléments Naturels se sont donnés la main pour parachever ce décor grandiose. Les vents, les pluies, l'érosion, les rochers, les courants, le soleil auront façonné depuis des millions d'années cette portion littorale, et cela, depuis les hautes montagnes. Les éléments ont porté tous les substrats spécifiques nécessaires, la végétation typique, presque endémique, les sables de la dune jusqu'à une limite très visible, à une certaine altitude, en fonction de l'érosion générale ; justes et prodigues équilibres en beautés ! A deux centaines de mètres de la mer, le maquis littoral reprend ses droits et colonise les coteaux à travesr les plus étonnantes harmonies.
Si nous devions donner une définition, une mesure, tenter de circonscrire au plus juste la notion de Domaine Maritime Élargi, c'est à dire les lieux où s'achève l'influence de la mer, - Algues, sables, cordons, dunes, zones lacustres et leurs influences marines, zones de reproduction et de nidification des espèces, etc ... -, voici un élément de prise et compte et d'analyse irréfutable. Il conviendrait dès lors que tout un chacun se plie à l'injonction naturelle, originelle des éléments et des métamorphoses qu'ils engendrent à proximité !
Et pour ce qui concerne les rivages accores, en eaux profondes, sans débordements sableux, là où les rochers prévalent et voient la végétation surplomber les flots ?
Questions des plus pertinentes, me diriez-vous, en effet ...! il serait alors souhaitable de fixer une portion littorale intouchable, suffisamment étoffée, en vue d'en autoriser et d'en surveiller la fréquentation, mais strictement inconstructible. La bandes des 100 mètres devant être alors portée à de plus grandes valeurs, surtout en zones sensibles, urbaines, sans oublier, si constructions il y avait, de bien respecter un cahier des charges à l'intrégration stricte in situ...
Dans les cas où la prégnance des flots et de la mer seraient insuffisante, il faudra alors reconsidérer l'état des lieux et accorder l'établissement d'une zone tampon, en cas de possibles changements naturels, ( Évolution Climatique, Catastrophes naturelles, Prévention - Pérennisation , etc ... ).
Nous le voyons très bien, les solutions ne manquent pas et seraient de nature à transformer, à sublimer les paysages marins, à leur redonner le vrai visage qui était le leur il y a quelques décennies, pour le bien et la prospérité de toutes et de tous !
Les deux Exemples évoqués sur ces Clichés font leur chemin, ces Sites sont remarquables et si sensibles ! Comment envisager, accepter de raser, de faire disparaître une Dune Littorale pour y exercer quelques activités humaines ? Un sentier, quelques centaines de mètres en Amont feraient non seulement l'unanimité mais également le confort et la curiosité de tous les publics !
Le Littoral ne s'arroge pas, il se défend, il est le regard de la Terre sur la Mer, celui de la Mer vers la Terre, les anciens auraient dit : un hyménée ! Et lorsque l'on se souci du rivage, des sommets et des montagnes, on agit pour la Terre et l'Avenir !
Ghjorghju d'OTA