PALESTINE !...
Dans le regard, la Mère endeuillée, un Océan de souffrances et de détresses ! Et le voile blanc, partout, volant aux vents du blasphème et de l'injure, de l'histoire, comme un crime, inlassablement recommencés. Comment et pourquoi ce texte ? Il me vient d'un univers de blancheur et de pureté, du Ciel à portée de la main que l'on caresse et parcourt en rêvant sur l'eau ... Pendant ce temps, le monde, comme une hydre frappe, obstinément, appose le sceau de la barbarie, le blanc-seing des Etats maculé de sang. Ce regard saigne ; mais sur l'Île de Corse, on n'empêche pas encore le Chant et l'Ecriture ... La Solidarité est humaine, la Guerre : Non !
PALESTINA CAMPERA
!
LACTESCENCES
Qui ne pourraient en mon âme laver le sang pur
La blessure à l'innocence le Verbe qui saigne
Là-bas au coeur dilacéré de la ville éternelle
A l'entour la blancheur le deuil sous la terre
Cerné de gravats La mer pour seul horizon barré
Des armes et des chars révulsant les yeux du Temple
Quand monte un flot de larmes irrépressible et amer
Il n'est plus là que l'enfance d'un cauchemar le Ciel grimé
Des nuages rouges de garance et l'albâtre que les vents ondoient
Comme un vaste suaire auréolé de souffrances Et le crime
Incompréhensiblement silence odieuse indifférence
Lames de feu que vomit des palais le Huitième Roi
J'allai par ces bribes de ciels exaltés aveugle et sourd
Aux harmoniques sidérant l'essence et la déraison
Par les chants lactescents de la mer et des étoiles
Visiter les grands cimetières sous la Lune rouge de Juillet
Je me lovai aux pieds tranchés de l'espérance Noyé
Dans le regard d'un enfant qui n'est peut-être déjà plus
Je sais les vagues qui ricochent et s'en reviennent Echo
Cri plainte thrène lointain emplis de toutes les cruautés d'un Péan sanguinaire
Il est des tours d'argent que l'on bâtit sur le parjure et le crime contre l'humanité
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Revu et corrigé le .. / .. / ....
MARIN - Pensées en Mer - Pour les Enfants de la Guerre, au Proche-Orient, partout dans le Monde , victimes de la cruauté des Etats !