L'ECHO, DU GHETTO PALESTINIEN !...
Accorder au Peuple de Palestine l'attention et la compréhesion requise, que la Liberté de vivre serein sur la terre honore. Bien des nations, des notoriétés auront traversé luttes et conflits pour bâtir leurs empires et parfois aussi leur funeste renom, leur représentation à la droite des tyrans et des autocrates, des Extrêmes ! En guise de manifestation, ce texte en poésie qui nous vient d'un ailleurs endeuillé :
La Mer, la Mère, l'Azur, uniment et cinq heures pour fuir et se cacher ! Mais où ? se noyer dans la Mer de la désespérance et le ressac, toujours, les répliques insoutenables de l'histoire et du système.
La Poésie, cet envers du temps, lorsque : " Je est un autre " * !
CORSICA...GO56
La Mer n'est pas si grande
Si bleue berçant la Civilisation
Dit-on avec le temps
Immémoriale
La Mère aujourd'hui diluviée
Lames de larmes
Aux échos blancs des rivages lointains
Qui vont linceuls
Entaché du sang
Des enfants et des innocents
Que l'obus et le clous
Fauchent sur le sable
D'un revers de feu
Comme les Nazis frappaient
Les fratries par milliers
J'irai emporté par les vents
Fleurir en pensée la Tombe
Des quatre frères
Et aussi pleurer
Dénoncer ce nouveau Ghetto
Que les chars les navires
Les " Apaches " pilonnent
Avec force missiles
Cet horrible ghetto
Où les civils Femmes et Enfants
Vieillards et blessés périssent
Ne savent plus où errer
Où fuir entre l'exiguité
Et la réclusion de l'enclave
La plus peuplée du Monde
Où la terreur frappe
Sitôt jetée la vaine sommation de papier
Et la bombe aveugle
Éclate lorsque unilatéralement
Un État décide devers le Droit
De livrer la Mort
Dans le Ghetto
Le nouveau camp concentrationnaire
Niant la réplique
De l'Histoire
La Mer charrie les relents acres
Du crime et du parjure
Les vagues seront encore plus laiteuses
Insignes En signe de deuil
Éclatantes et pures à la fois
Frappant toutes les grèves
Des terres en vacance ( s )
De l'indifférence juchée au zénith de la lumière
De l'autre côté de la Mer
Le sort amer des Écritures
Le Verbe lynché toujours sur les parvis
Usés et souillés
De l'intemporel et des confessions
Cernées de tous les murs
De la Honte
La Mer immense et silencieuse
Messagère jamais miséricordieuse
Comme un vaste cri unissonance
Portant à travers les mondes
L'espoir d'un enfant assassiné
Ainsi de la longue litanie
De l'absence
Lointainement la grève explose
Poussières dans le vent
Pupilles révulsées
Ainsi de la " voix des Nations
De la Voie du sang " **
§
* A. Rimbaud
** J. BREL
Un des quatre frères, enfants Palestiniens fauchés par un obus sur une plage de GAZA - Photo Portail WEB / PARIS-MATCH ... MSF renforce son Equipe Médicale sur la Bande de GAZA
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