UNE SILHOUETTE POUR AMER !...
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En amont les chars du Ponant
les adrêts ensoleillés
la mer et ses lointains
d'îles et d'étoiles
déjà mortes courant é-perdues
Ne l'aurait-elle jamais
autant tenté ailant
Une bordée et sa folie
pointent les rives d'un songe
Infiniment suave et bleu
Les lames vont sous le vent
blanches et vaporeuses
fabulent obstinément
et sans fin l'alacrité des choses
du silence et de la nuit
Aux hyménées manquées
aux mouvances laiteuses
d'un sidéral figement
L'éternité dense
Ciel retissu des vents danse
Unitivement
l'oiseau du large
s'invite à l'ascension
des anges de l'amer
Solitaire et comblé
Un chant onirique
Réconcilie les nimbes
aux jalousies de ciels
depuis si longtemps
outrageusement damnées
Dialogue de sourds
Pantomime lasse
que l'océan dépasse
Il rompt aux liens ténus
de la souvenance
à l'emprise des sens
qui l'eurent retenu
et soustrait
à ces heures lénitives
fuyant sa cagée
loin des zones cloaquales
Pour ultime dessein
Il gagne l'essence vraie
des métamorphoses
Puis s'épanche Substance infinie
et divague Ombre
D'une onde Vaguement
dune parmi les dunes
disséminées sur le désert liquide
où les pas
ne se comptent jamais
Vain sillage
ignorerais -tu
que le grain de sable
une goutte d'eau contiennent le désert et l'océan
Autant de la voix
labyrinthique et sourde
Du jeu de la mort
de la violence
Ces partages incessants
que le destin commande
a l'harmonie
à la rupture
eau-delà de l'émoi
à l'orée de la foi
quand se dessine le visage
d'un parfait dessein
Étrange dimension
que l'effusion révèle
l'espace transversal
d'un unique éclair
Et de n'avoir été que
le sain
jouet Eau-Delà
d'une parabole
A ces probables reflets
psyché-déliques
A la silhouette délurée
des-illusions
Au sourire évanescent
que je fuis sur la mer bossuée
§
1 ère Ecriture - D'une folle dérade vers l'Eau-Delà -
2 ème Ecriture en cours, avant de cingler, définitivement cinglé ! ...
3 ème Ecriture le 09 Juillet 2021, un peu plus près de la raison