PROPOS SUR LA NATURE !...
Il existe l'équivalent, des dizaines d'exemples, mais jonché de maisons individuelles, jusque dans l'eau ! sans compter ces centaines de mètres linéaires d'agglomérés et de murs qui interdisent tout passage ... Alors, on se dit, c'est la fin de l'espace protégé, conservé, même les oiseaux, les lézards, les grenouilles, les vraies fleurs s'enfuient ou sont déracinés ! terrible, non ? les arbres et la colline ont été étêtés, arasés, chavirés. Pour le gueux, le chemin pierreux, la chute et l'épine du calycotome ; pour le nantis, la plage privative et l'aménagement du Territoire à l'aune du porte-monnaie ... Ainsi soit-il !
I PARTIE
AVANT L'HOMME, DEPUIS L'HOMME, APRES L'HOMME ?
D'entre la Nature et l'Homme : qui serait le Maître ? La Nature l'aura engendré ; il sera
parvenu au terme final d'une évolution et d'un processus numineux, certes ! Mais
Il détruit tout pour régner et sème le germe perfide de la négation massive ...
Pour cela s'arroge-t-il les droits de tout nommer, réguler, penser et demain
panser de façon dérisoire ce qu'il aura blessé à jamais ...
Que l'Homme reste à sa place et ne morcelle
ni n'enclave l'espace naturel comme les migrants partis à la conquête de l'Ouest du " nouveau monde " auront tout passé par les armes et les ornières meurtrières de la guerre, chantres de la Réserve et du Sanctuaire
***
Laines de verre et strates humaines de déchets pris dans les couches d'algues. Tout rejet sur la terre s'en va à la mer et retourne au rivage. Ici, le béton a coulé autour de la Réserve ; à la périphérie, des enclaves et unités de production qui balancent à tout va, accumulent matériaux et monstres ! les crues font le reste.
A deux pas de la Réserve, le Luxe d'un côté ; au Nord, le fond de commerce de la déchetterie ! Ainsi va la cohabitation ; il n'y a pas de quoi pavaner ... Alors, on panse les blessures qui suppurent !
MAIS CERNER LE PROPOS
L'exigence de qualité et de préservation que requièrent Réserves et Parcs commandent aux zones limitrophes et aux communes la même rigueur, et, de là, l'effet contagion positif et régénérécent pour l'Environnement et la Nature, dans son ensemble.
Il n'y aura point de polémique, encore moins de critique pour la critique !
Ces propos sur la Nature tenteront de reconsidérer les choses, à leur juste place,
simplement. Depuis Genèse et le Chaos, jusqu'à nos jours il convient de mettre
en exergue la souveraineté de la Nature, de l'Environnement, du Cadre de vie
Indépendamment et en marge de la prétention humaine susceptible de décider
du cours du temps et des lieux, outrepassant les desseins universels de l'Etant.
Il y en aura également pour celles et ceux qui méprisent l'initiative humble et
personnelle dont bien souvent ils s'inspirent pour caracoler en haut de l'affiche !
Ces individus se reconnaîtront à ces lignes dès lors que le mépris et l'indifférence
caractérisent de concert leurs réactions face aux initiatives modestes du Quidam,
d'ailleurs sollicité par eux pour mener à bien quelques projets très localisés. Il ne suffit pas d'éditer des plages de photos et d'images, d'en revendiquer la paternité, avec force connaissances ! Il convient avant tout et ensemble, face à la Nature, de cibler les priorités qui ne sont pas à circonscrire dans quelques jardins, alors qu'ailleurs se déchaîne l'appropriation sauvage et anarchique du Bien Commun : le Littoral, la Montagne, la Forêt, la terre ! S'il y a une place pour la ville, il y a en aussi pour la Nature ; nos anciens l'avaient bien compris, qui la respectaient de tout temps, partout. C'est l'affaire de tous !
Nous prenons en considération les finalités qu'affichent les structures en charge
de la protection et de la préservation de l'environnement. Elles constituent de toute
évidence un rempart à l'envahissement outrancier et insultant, à la bétonisation des
rivages et des zones d'altitude, au comblement systématique des zones humides
à la dépréciation des espaces dits remarquables et d'intérêts écologiques majeurs.
Entre lignes à haute tension, pylônes, non loin de la Nationale qui coupe en deux le fond de la baie, ce Vol d'Aigrettes, jusqu'à huit individus. Nous sommes en Zone Réserve ; le niveau de l'eau est très bas, le vent d'Est tire au Large, les pressions sont au zénith ; alors, des effluves, un gigantesque matelat d'algues se décompose, réduit la superficie de l'eau des deux tiers, le poisson peine à chasser, à frayer ! sur les berges, quelques plastiques, " baches ou bidons " jonchent la rive ... Il semblerait que la raison d'être d'un projet serait justement son caractère évolutif, sujet à recadrage vers plus d'amélioration, avec force moyens pour assumer tant de missions ...
RENDRE A LA NATURE
Mais en guise de préalable à cette Nouvelle Catégorie, à insérer dans le Site / Blog
CORSICA...GO56
il est impérieux et de circonstance de replacer l'homme, la Société, la Culture
à l'aune de la Nature dans son ensemble et non l'inverse. En effet, la Nature n'a pas
à attendre ni à espérer de l'homme parachevé et venu sur terre pour :
d'une part afficher et révéler ses ineffables beautés et splendeurs, et, d'autre part,
accepter et subir l'appréciation des hommes, le diktat du système dominant
quant à la désignation et au choix des milieux soumis à la vigilance et au contrôle,
que ces derniers opèrent afin de se porter en justicier.
Cette démarche est aux yeux de la Nature intolérable, injustifiable ! On ne soumet pas la Nature ou alors, il en sera à ses dépens, de manière irréversible !
En quelque sorte, l'homme, prédateur d'espaces et de vies, sans maître que lui-même, se faisant pompier pyromane, assassin d'espèces de toutes sortes sous le couvert de la dominance et des lois , du marchéde toutes les industries et des commerces en vogue pris dans les spirales compétitives.
Et, de là, il s'intrônise en réparateur et bienfaiteur auto proclamé, ne laissant à la Nature
Qu'un songe de réserve aménagée limitée, la portion congrue blessée et à soigner, où la masse serait en mesure d'errer avec le moins de dégâts possible, assure-t-on ! gageure et voeux pieux sans fondements réels que la sauvegarde hasardeuse de ces témoins hautement menacés de disparition, eût égard aux dégâts collatéraux que subit
l'Environnement, le Milieu Naturel et Marin dans leur ensemble et interfaces déséquilibrés.
Jusqu'à la preuve du contraire, nos anciens ne nous auront-ils légué que des bribes de littoral souillés, envahis d'habitations hybrides et disparates, des étendues de dizaines de kms jonchées de murs, de barbelés, de barrières et de béton, de hangars et de dépotoirs insalubres ?
Certainement pas ! Nous aurions eu à jouir de l'intégralité de la Nature insulaire, faune et flore, parfaitement préservée, originelle, avec ses privautés mais aussi, il faut en convenir, ses terribles dangers dont seuls les noms de malaria et d'asthme suffisaient à dire parfois l'insalubrité.
LA PRÉVALENCE L'IMMANENCE NATURELLE
Soyons très clairs : la Nature, l'Espace viable par lui-même et pérenne, la zone humide
le rivage lacustre, le cordon littoral et la lagune, l'embouchure du torrent de montagne, rendent les honneurs séculaires de la montagne à la mer ; soit un rêve de noces à protéger comme la prunelle de nos yeux, et, cela sur toutes les côtes du Nord au Sud, à l'Ouest comme à l'Est ! Ils sont là des lieux et des thébaïdes rares et précieuses où la vie appellent la vie et non l'extinction.
Concevoir et accepter qu'il y ait justement des franges immenses qui ne soient pas sous le contrôle d'organismes spécifiques revient à dire et à envisager, que hors réserves, prés de celles-ci, tout est possible. Et c'est ainsi que l'on voit fleurir, partout, aux abords des zones protégées des immondices, ces anachronismes insoutenables que le progrès et l'anarchie répandent en plaine, en montagne, aux abords des cours d'eau, aux côtés immédiats des réserves. Le regard de la terre est indigne désormais des horizons marins tutélaires.
EN GUISE DEUX EXEMPLES CRIANTS
* Et quand, au mépris de l'Environnement, face aux vides juridiques hypocrites et injustifiables, le droit international laisse croiser des navires de tout tonnages, transportant les produits les plus dangereux au coeur d'une Réserve Marine Internationale,
les Gouvernements entretiennent le trafic maritime qui engendre à la côte des Îles des préjudices connexes majeurs et incontournables et laisse planer le spectre du naufrage et de la marée noire : on peut aisément arguer de ce qu'il se passe à terre ; le pot de terre contre le pot de fer .
** Lorsque l'on trace une Nationale, enfermant alors avec une digue pleine, une vaste zone humide, lacustre, un Golfe si profond qu'il s'enterre aux pieds des Monts en déclinant mille merveilles ;
Que des ingénieurs érigent une digue qui ferme au 7/8 ème le dit dit Golfe, laissant un seul radier, une seule buse qui eût, selon eux, suffit aux brassage des eaux, aux échanges mer - lagune et bras de mers ;
Quand de ces aménagements dits modernes qui asphyxient l'espace remarquable, lentement et sûrement par dépôts successifs d'algues et de détritus charriés par la mer des tempêtes et des crues, en amont ...
Et de voir ces Lieux érigés en Réserve, protégés, Conservés, - certes non constructibles, il serait là un comble ! - , il y a de quoi se poser les questions essentielles et utiles au vrai débat de circonstance. On ne bricole pas avec la Nature et l'essence des choses, de la Vie, avec l'Etant d'où nous venons tous ! Il faut donner aux projets les moyens destinés à la réhabilitation totale des lieux considérés, quoi qu'il en coûte, ainsi de l'investissement Nature à perpétuité ...
Un peu de modestie et d'humilité, voulez-vous ?
CORSICA...GO56
A SUIVRE