UNE RETOUCHE DE MARIN !...
A la folie le vent effane de mouvantes corolles
J'aime tes printemps ô ma nuit fabuleuse
J'AIME
Les vagues rêvent L 'embrun convole
Noces des ciels dont l'âme pérégrine s'imprègne
T'en souvient-il de ces gemmes d'eau tourmaline
Comme de l'écrin sidéral de nos lointaines galaxies
Où s'éploie un mystère la renaissance des mondes
Les joyaux d'une véridique clarté qui fascine
Haute mer d'argent chamarrée d'émeraude
Océan de béryl que jaspe un quartz fluide et hyalin
Je m'en remets sans appel à vos sibyllines dérives
Au silence perpétuel de ravissantes métamorphoses
Me voici livré à Ton aura en l'instant symbiotique
Une aile orpheline pour ultime allégeance à l'Azur
§
MARIN
Fragment ! Oui, au fait, pourquoi " Fragment " ? Rien de Pascalien, juste une pensée, au fil de l'eau, que les ciels enchâssent et accompagnent le temps de la " Longue Route " !... Comme une thérapie que l'Eau-Delà accorderait au pèlerin de l'Azur, par trop blessé ou meurtri et que l'ignorante engeance de la nécesité, du hasard, de l'arbitraire souille !