CLIMAT / "LA CAUSE NATIONALE "
UNE DÉMARCHE QUI SOUS -TENDRAIT UN TOUT
Appréhender le Climat isolément serait une gageure, une cause perdue. En effet, l'étude de l'Environnement ne saurait être enclavée, les sujets coupés ou isolés les uns des autres !
Le Climat est la conséquence visible des atteintes globales portées par l'Homme à l'encontre de la Planète.
Les effets de la Production, dès le début des hostilités, auraient dû faire l'objet d'une priorité majeure et fondamentale, à tous les niveaux de l'organisation humaine et sociale, un projet à la fois évolutif et aussi ciblé, aidé et exporté à travers les pays du Monde dont la situation était déjà précaire.
Il y eut des études, des dossiers, des rapports mais il furent laissés sans suite, comme de coutume ... Lorsqu'on dirige, on ne se " rabaisse " pas et on finit par se planter !... Pressions obligent. On a vendu son âme au billet.
Il est certes primordial de cerner les urgences, mais également de répertorier tous les secteurs affectés et impactés par nos sociétés de Sur-Consommation effrénées.
Oui, parlons-en ! Depuis combien de décennies, chercheurs, scientifiques, métérologues, spécialistes du Climat nous alertent, préviennent les Chefs d'Etats, les Gouvernements :
SANS SUITE OU FUITE EN AVANT
Sourds et Muets, les voilà qui refont surface, histoire de dorer un blason terni ! Nouveau Leitmotiv susceptible de raccrocher quelques strapontins dans l'échelle des sondages ! Ne trouvez-vous pas qu'il est désormais trop tard, que les évènements qui se produisent sous nos yeux témoignent d'une inertie dont l'erre mettrait des décennie pour être stoppée, sans évoquer un hypothétique rétablissement aux contextes antérieurs !
D'autre part, le Climat n'est pas le seul chapitre en jeu ; la vie sur terre, les ressources, les espèces animales et végétales dilapidées par l'engeance politicienne et les logiques de marchés auront fait de la Planète un vaisseau condamné à dépérir.
Le Climat reste le phénomène visible majeur, mais sait-on aussi quantifier les désastres et les atteintes dévastatrices que subissent Mers et Océans ? Evoquons le règne de la Forêt que les Chefs d'Etats ont abndonné à la tronçonneuse qui se vend très bien !
Mesure-t-on également les contaminations que la terre, la glèbe portent en elles ? L'industrie pétro-chimique se sera déversée, aura infusée en elle...
Et les cours d'eau qui ramènent à la mer les miasmes de la Terre ! Qu'est devenue l'eau de mer, depuis les sources d'altitude, lorsqu'on laisse l'Entreprise produire et rejeter aveuglément dans les airs et dans tous les cours d'eau, jusqu'à l'atome ?
La pêche industrielle et ses débordemments scandaleux, ces nations assassines à l'encontre de tous les Cétacés, la Biodiversité blessée, meurtrie, amoindrie, la Chaîne Alimentaire insipidement souillée et contaminée...
Pour qui est l'addition ?
Non ! les Chefs d'Etats ne savaient pas ! Il n'y a jamais eu d'urgence planète, malgré les reportages, les documentaires à thèmes, la vulgarisation des études connexes au réchauffement climatique : Rien n'y fit, depuis tant de décennies, déjà !
Fats, prétentieux, mégalomanes, démagogues, inconscients, voici les qualificatifs qui siéend aux dirigeants de ce monde, paradant dans les hémicyles et qui auront, à ce sujet, accoucher d'une souri, de vents contraires aux injonctions du Patronat Mondial décidant de tout, du chaos, des dérives que nous subissons actuellement
!
LE SYSTEME SE SUFFIT A LUI-MÊME
Les plus puissants du Monde se seront montrés plus prompts à tuer, à massacrer, à exporter des guerres dont on mesure les dérives humaines catastrophiques et irréversibles aujourd'hui alors que le climat n'apparaissaient à leurs yeux que caprices d'écolos en mal de rêveries, après 68 !
Il apparaît que les pantins qui orchestrent les places boursières et les budgets, ces élus des congrés régulant la vie de la Planète à l'aune du billet vert et du pouvoir mercantile, du baril de brut, n'auront attribué au climat pas la moindre attention.
Que pèse le buget mondial voué à l'Environement face au commerce et aux budgets des armées ?
De nos jours, la situation devient catastrophique, l'heure sera aux discours de façade, aux effets d'annonces, à la mode des grands partis soucieux de ravir l'électorat spécifiquement vert et échaudé.
On touvera les sempiternelles mesures fiscales, à la hauteur des radars, pompes à fric, susceptibles de juguler la pente inexorable du réchauffement, histoire de dire : " on a fait quelque chose " !
Que peut désormais l'homme face au dérèglement climatique lorsque l'on sait la fiabilité des Modèles Météo, leur incapacité à prévoir le temps du jour au lendemain, si ce ne sont les pires évènements que le satellite filme et photographie, hélas, d'en haut !...
Il faut être réaliste, lorsqu'un glacier recule, fond, disparaît, que fait l'homme ? Que l'on songe et relise cette Pensée de Montaigne :
" L'homme est bien insensé. Il ne saurait forger un ciron, et forge des dieux à douzaines " Cf. Montaigne, Essais, II- Page : 256
LES LIMITES DE LA CIVILISATION
Elle les génère et les entretient, mais plus encore, en réduit l'espace vital
Notre grille de Civilisation est vouée à la submersion, dans le vrai sens du terme... Bien des contrées déshéritées en paieront les méfaits.
Dans les pays industrialisés et plus riches, on contiendra les effets du dérèglement climatique, jusqu'à un certain point.
Car il faut savoir et assimiler ce qu'il nous arrive à une maladie ! La Planète est malade, l'homme l'a contamnée, hautement irradiée. Ainsi, nous en sommes aux symptômes, déjà virulents et prometteurs.
Demain sera aux pics de fièvre, avec de possibles paroxismes dont personne, ni les modèles, ne pourront quantifier le désastre ;
Viendra ensuite l'hypothétique décours, une phase qui pourrait amorcer la " décrue ", la rémission ! Faudra - t -il attendre les mêmes délais qui auront conduit à cette situation, soit près de 250 Ans ?
Le système fondé sur les termes de l'échange financier aura gravement et inconsciemment hypothéqué l'avenir.
Sur ce point, les élites en col blanc, les bien pensants, les serves et les séides n'auront rien dit. Mais ils savaient, ils étaient informés, la science et les études aussi servent à cela...
Situation révoltante ! Un accident suffit à revenir et à mettre en avant ce que la sagesse eût commandée avant ...
Pressions des Marchés, des Investisseurs, d'un système voué à la Concurrence, à la Croissance, à l'Economie et à l'argent, proclamant la démesure, cette fuite en avant aveugle qui ne se soucient guère des ressources et de la quantité d'énergie émise dans l'atmosphère.
La thermodynamique n'est pas leur tasse de thé ; pas d'état d'âme, on se gave, on s'enrichit, on raffle tout, dans un climat d'ingratitude que la Nature, croyez-le bien, ne laissera pas passer.
Alors, 2015, Année du Climat ? Oserait-on à ce sujet le slogan, l'effet d'annonce, une réclame politque ayant valeur d'affiche dont on sait bien souvent l'origine des fonds ?
Voyons, observons les mesures étatiques prises en faveur du Climat et des thèmes connexes ! Face aux manifestations motivées et justifiées des grands mouvements associatifs, les Etats ne savent que brandir la matraque et le lacrymogène : c'est une honte !
Pour qui prend-t-on l'Opinion
?
CORSICA...GO56