Je réfugie mon coeur
J'abandonne mon âme
Aux champs pers de l'hiver
Là tout n'est que promesse
Clarté en esprit qui mûrit
Et je dis que la mer fleurit
Ondoie comme elle emporte
Dans sa chevelure pourpre
L'aube d'un sublime Concert - Ô
Harmoniques des quatre saisons
Je la sais prodigue et lumineuse
Par la Nuit Obscure qu'elle borde
Quand son choeur d'orgues hyalines
Écrin aux ineffables linéaments
Indéfiniment fabulent l'éternel
Ainsi sera mon champ d'étoiles
Poussière dans le vent Patience
L'embrun lève au ciel un nuage
De cendres mêlées qui emportera
l'immanence pulvérale d'un songe
§
MARIN