PANTALONNADES !...
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Avant Paris 2015, les augures ne sont pas bons du tout concernant la Planète Bleue et le Climat Humain que nous lui infligeons. Les Superstructures Institutionnelles et méchamment étatiques se livrent une joute de bon aloi et désopilante. Qui du pot de terre, du pot de fer aura raison de l'autre dans l'immédiat, sachant que toujours, dans les fables, la tortue ridiculise le lièvre. On aura bien compris que les pansus et les mous de la prospective n'en ont rien à cirer ni à battre de l'Environnement, de la salubrité de l'air, de l'acidité plastifiée des mers et des océans, des glaciers qui fondent comme des glaçons dans ce cocktail infâme et mondialisé que serait la Civilisation du tout Technologique.
Certes, on aperçoit dans les vitrines des écrans géants vous délivrant une image plus pure et plus nette que nature mais, le monde court à sa perte, l'essentiel et l'origine périclitent ; il est des sévices irréversibles infligés à la terre et à ses merveilleux témoignages de vies.
En fait, on se prépare à un vaste sommet sur la terre ; celui-ci ne doit pas décevoir mais surtout redorer le blason des troupes juchées au plus bas des sondages, trempées dans l'échec et le discrédit jusqu'au cou. Depuis les autres pays, on lutte, on fait valoir de solides inclinations au respect de la vie et à la terre, sans pour autant espérer de jours meilleurs.
L'équation ou plus exactement : l'inadéquation est simple. Produire ou crever à petit feu. Entre les deux, produire apparaît comme la seule issue viable, lancés que nous sommes dans cette fuite en avant, livrés à un algorithme effréné que l'offre et la demande entretiennent de façon impérieuse et totalement aveugle. Mais les marrons du feu ne seront bientôt plus tirés, l'avenir est un sursis, un moratoire effroyable, un intermède dont le prélude au chaos a déjà commencé, résonnant comme une armée impitoyable en ordre de marche.
On ne badine pas avec la loi des gaz, l'acidité de l'eau, la température de l'air, la pluviométrie, les forces insondables de la nature et des éléments. Lorsque l'on sait que l'homme vaut des milliards d'impacts quotidiens sur une planète qui sature, tout régime, appareil politique d'état se doivent sur le champ de dresser un plan de lutte pour la protection et la préservation de notre habitat et cadre de vie, de tous les types de milieux naturels ou non destinés à héberger la proximité de l'homme en traitant son quantum de déchets.
Il est désormais des priorités à afficher et, dans ce domaine, la loi n'est pas dans le camp de la production mais des garants de l'ordre naturel et social qui jusqu'à ces jours auront laissé faire tout et n'importe quoi. Il sera passé du temps entre les derniers sommets et Paris 2015 ; où en sommes-nous sinon au zénith des alarmes déclenchées par nos chercheurs. Jusqu'à quand affirmera-t-on qu'il est encore temps de demeurer sous le seuil des deux degrés d'augmentation de la moyenne planétaire des températures au sol ?
Que voit-on jour après jour si ce ne sont de pitoyables joutes oratoires politiciennes et gangrenées, ces plateaux plus enclin à hisser les grands pavois qu'à se pencher sur les rives glauques d'un ruisseau. Pense-vous qu'un sixième, septième continent plastique les empêcheraient de dormir, récupérant d'un combat de la veille pour partir en croisade contre l'ami de jadis consommant de facto l'échec de toute négociation en faveur de la Planète !...
Voyons, 20 sommets et journées internationales consacrés à l'Environnement et au climat ! Il en sera encore pour quelques pantalonades et mesurettes justes destinées à apaiser la côte d'amour des gens qui se placent ou se situent dans les hémicycles tendances et branchés ; sur le terrain, rien de concret si ce n'est l'envie furieuse de se gaver toujours plus, de paraître au hit parade de ce type d'affiche dont les impératifs de production se moquent bien. Il est plus facile de barder les routes de radars et de vous infliger une grosse sommes d'amende pour 5 Km/h de trop que de taxer les rouages du profit, d'en ralentir les cadences le temps du passage obligé d'une source d'énergie à une autre, fût-elle bien plus propre.
CORSICA...GO56