LES LARMES DE PALMYRE !...
Ce Petit Garçon posé sur la grève nous dit la détresse et la grande déréliction, l'échec de l'Univers ! Oh notre Dieu à Tous, fais quelque chose pour le long sommeil de la Mer endeuillée... Quelle affreuse destinée pour les Aréopages et les Hémicycles Ampoulés vendus aux plus offrants
! ...
Avec toute notre affliction, notre consternation, notre chagrin, et pour tous les Petits AYLAN, naufragés de la Vie, Malgré eux, qu'ils fussent dans les décombres de GAZA, par milliers, ou noyés dans la Grande Mer si bleue et si profonde, j'écris ce texte à l'encre du chagrin, d'un profond chagrin qui enténèbre la vie de tous les jours . Que ce Chant de la Méditerranée te parvienne, Notre Petit Fils à Toutes et à Tous, à tous les petits Aylan des Mondes meurtris !
POUR TOUS LES PETITS AYLAN
Ce pauvre petit garçon, réfugié et migrant Syrien,
malgré lui et les siens,aura péri en mer et été recueilli
sur les rivages de la Turquie ! Drame innommable,
témoignage insoutenable aux confins du désespoir
et de la souffrance ; épreuves pour toute conscience
que l'éthique et l'amour habitent un tant soit peu !
Verdict ou sentence en actes que le XXI ème Siècle,
malgré son aura très intellectuelle et éminemment positive,
assène aux regard d'un monde qui a mal et qui souffre,
courant à sa perte, dans son intégralité scientiste
et matérielle, une complexion froide, acide et aux arcanes,
les unes des autres, radicalement coupées ...
Existe-t-il un coeur au niveau et dans les sphères étatiques,
au sommet des états - systèmes puissants et asservis ?
Comment dénoncer leurs ineptes menées aux intérêts
et aux vils calculs qui les meuvent et les instituent ?
Parviendront-ils à contenir l'hémorragie humaine qui frappe
le Continent Africain jadis si convoité par les Empires qui
affichaient en trônant leurs dispositions au lucre
et aux richesses d'une oisiveté faciles ?
Nous le pensons hélas ! pas, du moins telle que la situation
aujourd'hui se présente. Nous évoquerons ce drame, loin des
sentiers battus de l'Universitairement correct, du politiquement
prudent et hypocrite, avec l'âme et le coeur, et par delà toute
critique, que personne ne prétende ici dénoncer quelque
sensiblerie, impuissance ou inaction avérée tant et si bien
que les États se prétendant puissants échouent là où les ONG,
il convient de le dire, excellent en réalisant ce qu'elles peuvent,
depuis que des connards perpétuent leurs gué-guerres devers
les mondes et de surcroît en s'enrichissant sur la misère,
sur la " Terre des Hommes " . Honte, désespoir, tristesse,
douleur de ne rien pouvoir faire, impuissant, spectateur,
d'être aujourd'hui de ce côté du réel où, malgré soi,
on assiste aux crimes organisés des aînés se prétendant
humanistes pacifiques, éminemment Républicains et
respectueusement des Droits de l'Homme et du Citoyen
dans les hémicycles, et sur le front des exactions multiples,
totalement absents et silencieux, soucieux avant tout de
ménager le poids - or des protagonistes ; c'est Ô-Dieu ignoble !
UN ENFANT MIGRANT
Lorsque j'étais petit, je ramassais sur les plages de Carthage
en Tunisie, des " larmes de Carthage " ... J'avais tout juste 7 ans...
Merveilleux périple pour un migrant de l'Empire Français qui,
depuis les terres du Maroc, s'envolait vers le Cambodge,
pour revenir à Tunis ! Grandeur et honneur d'un diplomate
hex-agonal !
... Les larmes de Carthage sont des morceaux de mosaïques
que nous trouvions et ramassions au bord de la mer, aux pieds
des Thermes d'Antonin. Certaines étaient très belles, lisses, polies
par la mer. D'autres dévoilaient une pâte de verre parfois taillée,
parure de bijoux Carthaginois somptueux, pièce si rare ! nous en
étions très fiers et les collectionnons, complets petits pèlerins
métro-politains !
J'étais heureux, migrant heureux parmi mes congénères,
reçu de façon merveilleuse par nos amis Tunisiens ;
Je m'initiais alors aux joies de la " Terre des Hommes " et ,
comme le petit Prince, je posais maintes questions ...
L'HISTOIRE EN DIRECT
Mais aujourd'hui, hier, depuis si longtemps, mon coeur souffre,
mon âme pleure profondément les images d'une réalité
insoutenable, dont celle-ci.
Effroyable émotion, indignation, révolte aussi, violente révolte
à l'encontre d'un système, d'une société, d'une Civilisation qui
laissent à leurs portes accomplir des choses innommables
et terrifiantes.
Il y a tant de solutions qui éviteraient le bain funeste de l'exil
et de la migration de masse, de l'exode qui pour certains
dans l'histoire fut moins meurtrier, presque conquérant !
d'une part et d'autre part, le suicide quasi collectif
que ces pauvres hères courent sur la grande mer endeuillée.
Nous sommes un Site Web qui abrite et recueille parfois les
faveurs de la mer, du temps consacré aux pratiques luxueuses
de la Glisse et de la plaisance ; comment omettre de s'insurger,
de témoigner notre colère face à l'indifférence quasi patentée
de nos élites alors que des milliers de petits êtres sont sous le joug
des adultes, livrés aux périls de la traversée dans des conditions
atroces, victimes de conflits dévastateurs dont ils n'entendent rien !
Les mesures et les solutions doivent être immédiates et impératives,
recevant les Migrants, les personnes fuyant des zones de guerres
et d'atrocités insoutenables.
Comment imaginer un instant un laisser-faire et aller dans ces
conditions, sachant que la liste des naufragés ne cessera de
s'allonger ? C'est non seulement une évidence mais un constat
affligeant.
LE PROGRÈS L'EVOLUTION LA VOIE DES SOLUTIONS
ET NON DES PARADOXES DES ANACHRONISMES
Les États d'Europe ont à envisager des quotas d'entrants,
avec structures adaptées, fussent-elles provisoires mais
décentes et surtout de justes et complètes prospectives,
études et conditions d'intégrations. Voilà un premier point !
Dans l'urgence, un deuxième aspect du problème devrait pouvoir
être en partie solutionné sous la forme d'une Zone d'accueil, voire
plusieurs " Micro-Régions " équipées, dans les Pays
qui le souhaitent, mais avec une aide appropriée, complète,
régulière, d'ordre International, communautaire, avec le
concours et le soutiens des ONG les plus efficientes, expérimentées.
Les États qui naguère étaient puissances coloniales, -
qui ont tiré gloires et richesses depuis ces contrées de nos jours
chaotiques et en guerres -, devant au premier-chef intervenir
et faire la preuve de propositions et d'actes tangibles immédiats.
L'enjeu est immense, il en va de même de la crédibilité
et de l'acception de Civilisation ! Nous touchons là
à la dimension éthique, morale, religieuse et culturelle
du respect même de la vie, de la protection de l'enfance,
des déshérités, de la personne humaine essentielle !
Quelle crise humanitaire majeure, infernale, la Géhenne de l'eau
à nos portes, là même où l'Europe s'ébat, s'ébaudit l'été, comme si
nous vivions et traversions deux dimensions temporelles parallèles.
L'Indifférence, le Silence, le Quotidien des devoirs et du rendement ;
serait-ce là les nouveaux faire-valoir d'une ère de folies
et de négation ?
GUERRES ET PAIX ENCORE ET TOUJOURS
?
Les Nations seraient - elles mieux disposées à vendre les armes,
à élaborer des stratégies de Guerres exportées dantesques
et vicieuses au point de négliger le Passif d'une situation
dont les responsabilités seraient hautement collectives, historiques ?
On ne se proclame ni République, ni Démocratie, encore moins
Grande Puissance lorsqu'on laisse à quelques encablure des rivages
des femmes et des enfants se noyer par milliers, quelques que soient
les raisons, les circonstances qui mènent à pareils désastres !
S'il faut agir, il est encore temps et nous pensons très sincèrement
que la priorité n'est plus au atermoiements relatifs au Climat, au co2,
qui ne changeront rien, mais à l'urgence humanitaire qui s'impose
et qui doit réunir en lieu et place de la Conférence à Paris tous les
protagonistes attendus pour tenter de régler une actualité
mondiale dramatique, préjudiciable à la paix, à l'évolution ! car
nous sommes face à un fait majeur de Civilisation,
un véritable génocide naturel que poussent et que génèrent
les conflits du Moyen-Orient et d'une partie du Maghreb oriental,
la folie assassine et démentielle de mouvances surgies
de chaos antérieurs.
Il est aussi consternants de voir les États les plus éloignés perpétrer
avec brio les attaques les plus sophistiquées et nourries,
des grandes Nations au puritanisme exacerbé, si peu touchées
par cet exil inextinguible et la mort des Enfants du Monde de demain !
Plus prompt à faire la guerre, il faut croire que les navires bourrés
d'armes n'auraient plus de place pour accueillir les migrants
sauvés de la noyade. C'est triste, très triste, jusqu'à la preuve
du contraire que nous appelons de nos voeux !
Mais c'est ainsi, les grandes armada ne font pas dans le social,
elles balaient tout, à coup de Tomawak, terme usurpé aux peuples
Indiens d'Amérique, après qu'ils aient été quasiment tous
passés par le verdict et la sentence sans appel des armes
et humiliés par l'humanisme hégémonique pacificateur, unificateur !
Mais lorsque les intérêts financiers de l'or noir obligent, là, alors,
on déplace des millions de tonneaux sur les mers, des portes-avions
grands comme des mégalopoles, des forteresses volantes.
AGIR TRÈS VITE ET SANS HÉSITATION NI DEMI-MESURES
Il faut faire vite, faire quelque chose, donner un espoir
aux Migrants, envisager la Création d'un
État Sécuritaire d'Urgence qui serait
" l'Enfant " de la Communauté Internationale,
sous protection et haute assistance sociale, militaire aussi,
mais dans l'urgence à la fois économique afin d'occuper
et d'exploiter les potentiels de ce quantum de migrants,
dont de très nombreux talents !
là-bas, en Afrique du Nord, envisager une Terre ou
plusieurs terres d'accueil, mettre en place comme
un merveilleux exemple une stratégie de développement
autonome basée sur la distribution des terres,
la répartition des richesses, un réseau prometteur
de développement participatif et durable avancé,
eût égard aux spécificités des populations migrantes et d'acceuil.
UN PEU D'ESPOIR ÊTRE QUELQUE PEU ENTENDU
Il n'y a pas de voeux pieux, d'utopies ! ils sont les réalités de demain,
bien souvent ! alors, nous États forts, enclins à l'évolution, au progrès,
au respect des différences et de la vie, agissons, exportons nos savoirs,
aidons ou participons au sauvetage de ces populations qui endurent
et souffrent ce que nous ne saurions tolérer et accepter un seul jour !
Quel joug affreux, quel destin que celui de ces parents embarquant
avec leurs enfants sur des rafiots pareils, sur une mer soudaine,
brutale, froide, immensément silencieuse et sans espoir lorsqu'elle
happe sous les yeux des survivants des centaines de concitoyens !
États, GOUVERNANTS, puissances, faites quelque chose de grand,
au-delà de l'accueil qui ne peut être que limité et transitoire, créer,
établissez les frontières d'une Terre Promise pour les fuyards
de la Géhenne de feu, de la Géhenne de l'eau, de la Géhenne
du silence de la mer... De telles atrocités seront dans les manuels
d'histoire, peut-être, dans 50 ans, après prescription, mais il
sera déjà trop tard ! Et nos chérubins discourront au bac sur
un sujet valant des dizaines de milliers de migrants dérivant
toujours dans les profondeurs d'un azur souillé, trahi, endeuillé
par la Civilisation ! Car qui dit Civilisation pointe l'Ethique,
la Paix, l'Amour, la Fraternité ! Devrions - nous avoir à écrire
encore un nouveau siècle Tragédies ? Pourrions-nous toujours
assumer, à l'aune de nos vie le sacrifice des valeurs humaines
essentielles, le sens même des dernières Saintes Écritures
proclamant le Royaume de Dieu, d'un Dieu unique, de Lumières
et tout Amour ?
QUELS DESSEINS POUR DEMAIN
Je vous aurais ici saoulés, peut-être, ne m'en voulez donc pas !
Mais il est aussi des circonstances où l'âme n'en peut plus
de supporter l'insupportable, l'horreur, l'acharnement vers
toujours plus de pentes pour le sang coulé et les douleurs
de la guerre. Écrire, oui dénoncer, faire connaître un sentiment,
sa désespérance n'est pas vain dès lors que le coeur, au quotidien
suit la voie de la vérité, fidèlement, sans jamais faillir, en tentant
toujours de s'en approcher, apporter sa pierre d'angle à la
grande Citadelle de tous les hommes en route, en marche vers
ce point d'Ultime Rencontre cher à Teilhard de Chardin, nous,
accords de l'Hymne de l'Univers pour un grand dessein, agissons !
Rien n'aurait-il jamais changé ? L'homme pour l'homme restera-t-il
toujours un loup, - si tant est que le loup soit tel que l'affabule
l'homme et à ses convenances - !
Les guerres passées auraient-elles semé les germes d'autres
conflits à mener selon les civilisations désormais nucléaires ?
Sombres perspectives, diktat des armes pour une existence
inféodée à l'équilibre de la terreur que d'aucuns ne sauraient
supporter aux siècles de la connaissance
donc de tout affranchissement ! Prophétie Biblique accomplie
pour l'homme que sciences et techniques irraisonnées aveuglent
assumant dans les faits une déréliction source de tous les maux ?
Doit-on se résoudre à penser que l'homme social est un échec,
une pandémie, une vue de l'esprit des Lumières prompte
à mieux discourir qu'à agir selon les principes de vies
les plus élémentaires et éclairés : Amour et Paix ...!
Aujourd'hui Palmyre, hier les temples d'Irak, d'Angkor,
et tant d'autres, forfaitures tangibles qui nous rappellent
dans le ressac de l'histoire tragique maculée du sang
des intransigeances de la domination et de l'agressivité
savamment détournées !
MARIN - MAL DE TERRE -
Vous excuserez les fautes qui encore juchent le texte d'une grande peine, mais soyez-sûr, qu'après le voile des larmes, je reviendrai, corriger mes fautes ! Azur, que tes dessins sont beaux, quand ils naissent de la main des enfants, avant que devenir funestes desseins de la boue, de la fange, des viles vanités
!