IMAGE VIRTUELLE ET NATURE !...
Nous vous laissons à la mélodie, là où on ne ne bat pas, où le rêve prend réalité, où l'amour bouleverse le cours d'un temps voué à la gehenne, par-delà
LA NATURE DE L'IMAGE
Difficiles noces que celles de la géhenne par les hommes et de la beauté ! Serait-ce là le pari de la Nature, de la Civilisation ? Certainement pas, dussions-nous reconnaître et valider parfois, hélas ! les principes et les fondements de la sélection naturelle chers à Darwin et à tant d'autres théoriciens de la pensée occidentale, uniquement...
La Nature, sans les lumières de l'esprit promptes à la révéler, à l'aimer, à la chanter dans sa complétude et la complexion de ses équilibres subtils fut, est et sera, sans l'homme disait T. Monod .
Le rapport à la Nature ne s'inscrit que dans l'exclusive du respect, de la dignité, de la juste répartition de ses ressources entre les hommes.
Fondements irrévocables d'une histoire à écrire dont les racines puisent à la source du Ciel. Que serait l'homme livré à une Nature hostile, sur le déclin, parce que l'homme n'aurait jamais cessé de l'agresser et d'en appauvrir les richesses ?
Nos rapports à la Nature ne doivent pas signifier rivalité, faire encore plus beau par procuration en usant du virtuel, au terme abouti de la technologie alors qu'elle périclite et meurt ! C'est là une démarche et un pari fou plus enclins à la desservir, tout en l'abimant avec une pléthore d'outils qui ne la préservent pas.
Nous nous inscririons désormais dans une logique implacable et non maîtrisée de développement. L'exploitation des ressources naturelles de la terre passe forcément par le progrès industriel et dévoile l'autre versant d'une réalité terrifiante : la géhenne du Progrès contre-nature et géographiquement réparti !
Dichotomie, paradoxe, anachronisme qu'une époque érige sur le parvis des certitudes positives dominantes, numériques à souhait et qui ont un coût et un prix fatal !
A quoi sert donc la puissance des ordinateurs prompts à dire le temps qu'il fera lorsque le Climat sous nos yeux change et se dérègle pour causes de manquements au cours de la Nature ? N'est-ce pas là un exemple cinglant, avant Paris Novembre 2015 et les conclusions des aréopages grandiloquents
!
Nature : quels propos et pour quelle acception ? La Nature, ce fourre-tout désormais, dont on loue les joyaux qui auront toujours été ! La Nature qui n'aura pas attendu l'homme, l'évolution, les sciences et les techniques pour générer les merveilles de la création. Genèse est toujours présente, sous nos yeux bien vivante, ce théâtre immémorial jouant les actes et les scènes d'un scénario inscrit dans la partition de l'univers. Nous ne faisons que passer en déclinant ! Puissions passer sans laisser de traces, juste quelques accords ...
Je n'aime pas les amalgames, l'utilsation que l'on va faire des " images 4 K droniques et ralenties à souhait " ; la mer irisée de l'Iroise n'aura-t-elle pas tant tué et arrachée d'âme à la terre des servitudes, tant de cris, de douleurs, de plaintes s'en reviennent des Trépassés, là où la Vieille et Ar-Men pleureront toujours !
Que l'on ne superpose pas la diversité bafouée des hommes et des cultures aux beautés ineffables des contrées qu'elles louangent depuis la nuit des temps et dont les dominants auront assassiné le cours immémorial des légendes, la lumière d'un seul de leur regard inondé de dunes et de puits.
Comme si la technologie était l'unique grille susceptible d'approcher, d'éclairer le mystère des différences et de leur authenticité, des origines à nos jours, courant leur destinée souveraines ... Il n'existe pas de prisme unique à travers lequel s'approprier le reflet de réalités ramenées à l'aune de la pensée unique et tutélaire !
Si les nouvelles technologies de l'image se devaient d'être convaincantes, qu'elles le fussent tout d'abord dans la mise en évidences des écarts cinglants qui existent et affectent l'évolution tragique d'une partie du monde ! Que l'on adresse aux élites ce qui aurait valeur et force documentaires pour leur dire qu'il y a péril en la demeure et que se meurent depuis des lustres déjà les minorités soumises, les laissés pour compte, bien des îlots jadis colonisés. Pourquoi le solde d'un passif inhumain s'affiche-t-il en croissant ? Désespérément récurrent, ne révèle-t-il pas les ratés de notre Civilisation en ses sociétés disparates et inacceptables, infamante pour Dieu et les Hommes.
Et si les images parlent, évoquent, témoignent avec brio, certes, n'est-ce pas aussi parce que les masses, l'opinion, les peuples dans leur grande majorité n'ont accés à ce type de connaissances, de nos jours, que par le biais du multimédia, assis devant leurs petits écrans, sujets à l'émotionnel, à la nécessité de fuir un quotidien de servitudes...
Mais qu'en est-il de nos élites, du politiquement correct lorsqu'ils regardent avec l'applomb et l'assurance du pouvoir décisionnel ces écarts et transgressions à la justice, à la dignité, à la parité ?
Terrible réalité d'une histoire qui nous est mesurée lorsqu'elle est menée, réglée, régulée exclusivement par l'esprit surrané des Lumières et de la Raison érigées en penser unique.
Atroces cheminements pour le reste des mondes dont les arènes sanglantes et surpeuplées sèment l'effroi ! Et ces images poignantes, émouvantes de la Nature intouchée, en beauté, sur fond sonore bouleversant : Amalgame sensible, juxtapositions émotives sensées rendre compte de l'histoire que les hommes écrivent, passagers sur Terre des Hommes, justement, pas à pas ! Mais aussi et d'abord, désespérances de la misère, de la faim, de la pandémie, et aujourd'hui des atrocités commises par les guerres, quelles qu'elles soient, de l'exode, de l'exil, des génocides, d'une partie du monde qui bientôt fluera en gagnant le Nord, d'autres terres promises !... Après tout, juste retour des choses.
Comment, pourquoi cette dialectique, cette dichotomie infernale de l'insoutenable portée à l'écran ? On y découvre tant de destructions perpétrées par les empires de jadis jouxtant les ruines, les racines de tout ce qui fut nié d'original et de richesses locales, de patrimoine cuturel et cultuel majeur noyé, abîmé à travers le Monde !...
On ne peut plus continuer ainsi, piller non seulement la Planète, assister à la mort massive de populations entières livrées à la pauvreté et à la misère. On ne peut servir les causes des déshérités uniquement par le truchement de l'image - nature couplée à la passivité, à l'exception de l'urgence, au coeur de la détresse infinie.
Il faut donner à ces messages un prolongement en actes bien plus forts, changer de stratégies, interpeller les décideurs, dénoncer, montrer, ne pas faire à la fois dans le pathétique et la beauté sachant très bien que le nanti cible aussi la beauté en pareille circonstance, qu'il en ferait l'objet de destinations touristiques prisées, relevant encore et toujours le caractère paradoxal du monde, d'un cauchemar à visage, au regard humain, trop humain ; d'un côté : le sur-homme, de l'autre : le faible, l'indigent que le hasard aura frappé durement !
Si l'intention est louable, la réalisation devient toujours plus que professionnelle, les thématiques abordent une actualité dans l'urgence ; en rester là et sans le concours à très grande échelle des états, équivaut à laisser les mondes à leurs pertes, à attenter mutuellement de façon préjudiciable au patrimoine mondial de l'humanité, avec tous les dommages collatéraux que cela suppose et entraînera irrémédiablement.
A SUIVRE
Le progrès, le développement industriel qui lui est assujetti ne se posent pas la question d'un monde à deux, dix, cent vitesses ; aveugle d'après les objectifs de croissance et de richesse, il fauche tout sur son passage et le regard d'un être, aussi profond fût-il, ne changera hélas rien au niveau de hémicycle, du cabinet, des palais... Le racourci est trop aisé lorsque l'on sait comment la machine à vapeur engendra à la fois le tumulte de l'acier, les théories de Marx, la mondialisation actuelle inévitable, le pourrissement des océans et tout le reste ! La lutte est à un autre niveau, celui de l'insurrection des consciences, une à une, mues vers le tout harmonieux de la Nature, cette Nature qui fit durant des millénaires ce que nous aurions trouvé et massacré en moins d'un siècle
!