Je retiendrai à toujours les profondeurs
les contrastes lumineux
de la lointaine Bora
de la Tramontane sa compagne Ces clartés aurorales
augurant le règne de l'hiver
L'une est sans nuage bise rageuse
tandis que l'autre éploie un épais manteau
de nuées blanches
hâle le Septentrion depuis la chaîne des Balkans
froide et austère impitoyable
Toutes deux s'emparent des mers de Ligurie de Toscane
et de Tyrrhénie Qui ne laissent plus de bleuir les ciels
par-delà leurs champs ondés
indéfiniment houleux écumants
Dans un silence soyeux
courent d'innombrables rouleaux Écrins
dont les voiles d'embruns Unitivement composent
J'élonge ainsi la terre des tombants ocreux qui chutent
dans le bleu Scandola J'en recouvre les origines
allant solitaire par la mémoire perse et mutique
saluer les Néréides qui animent
les légendes tant de féeries
La Grande Mer exulte
la Grande Bleue paraphe
sur l'azur son allégeance à l'Eternel
Le Levant pavoise
aux rais d'un soleil radieux qui souligne la beauté des vagues
Et qui décline sans pareil
de l'autre côté de la montagne
Kallisté
Ô terre ceinte Que la mer pérennelle
des antiques aèdes
louent toujours les charmes
et les métamorphoses
ineffables de tes desseins
Les oiseaux marins migrent et s'en reviennent énamourés
comme plane
le rêve d'un enfant
Le vol léger l'audace folle
Que je m'ente à la gestuelle du vertige
que l'épure et son aile offrent aux confins du rêve légendaire
!
MARIN - Terre d'Ex-Île - En cours - 1 ère Écriture .....!
2 ème Écriture le 23.08.2016
3 ème Écriture, sortie du brouillon, le 08 Avril 2020