HUBERT -FELIX THIEFAINE
A UNE VAGUE AUX YEUX VAIRONS QUI ME DISTANCE
Aux vagues délires
des lames fauves
d'un écueil
je me rends comme l'aveugle
En ces regards purs
aux yeux vairons
de pierre et de cristal
qui s'esseulent
l'eau et le feu
unitivement
fascinent
Le silence
de l'hiver qui cascade
et divague
depuis le chant de la source
mère
Vague iris
moire et cerne d'écume
rares ocelles
fabuleux écrins
au voile de l'embrun
qui m'abandonne
je vais
quêtant l'exil
et le royaume
éternels
Ô prométhéenne chute
pour quel azur
l'absolu tel l'absurde
brise
le reflet d'un puits
au fond de la nuit
des étoiles
Qu'importe le temps
l'espace
à qui rêve
à ciels ouverts
aux choeurs ondoyés
de la solitude
Sans artifices
qui vaillent
Cette étreinte passionnelle
m'est pérennelle
fusion
alliance
probable renaissance
§
MARIN - Pour un Fragment, Délire en Mer de la désolation -
2 ème Ecriture le 25 Juillet 2021
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