III PARTIE // L’ÉTHOLOGIE ET LE DAUPHIN !...
Pousuivons cette étude sur l'Ethologie et les modes opératoires du Dauphin évoluant dans le Monde du Silence. Avec Thierry HOOLANS, allons encore plus loin dans la connaissance de cet être étonnant et voyons comment ces données peuvent mieux nous éclairer sur l'importance de l'Observation à distance, leurs comportements, leur vie sociale, les inter actions harmonieuses que les Cétacés et les Dauphins entretenaient jadis lors de ses pérégrinations à travers l'Océan
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Le Système auditif, nerveux et sa capacitée extrème à traiter ces informations
LE SYSTEME NERVEUX
L’encéphale a un poids considérable, il est en outre remarquablement plissé, autant plus que chez l’homme.
Les centres auditifs sont très développés, en relation avec un appareil sensoriel
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Photos lors d'une analyse
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Pas de jeux dans ces comportements, cela demande trop d'énergie, ces mouvements sont vitaux !!!
Si ce système ne fonctionne plus le dauphin meure de faim.
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Pourquoi ce comportement ?
Sortir la tête hors de l'eau, c'est aussi pour se couper de la pollution sonore venant du monde sous marin, car leur oreille externe est leur machoire inférieure.
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Les Cétacés noyé dans le son (voir fichier pdf)
« La preuve de la causalité du sonar (au sujet de l’échouage des baleines) est, à notre avis, tout à fait convaincante et la question se pose sérieusement pour savoir comment mieux éviter/réduire des événements futurs d’échouage. »
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LES BRUITS DANS L'AIR
L’énergie sonore est mesurée en décibels
(dB), relative au seuil de l’audition humaine.
L’échelle des décibels est logarithmique
ce qui signifie que 20dB ne correspondent
pas à un doublement du niveau sonore de
10dB mais à un accroissement de 10 fois de
l’énergie sonore, et 30dB correspondent à
un accroissement de 100 fois de l’énergie
sonore. Dans le tableau ci-dessous,
le super pétrolier produit 100 fois plus
d’énergie sonore que le pétrolier classique
.
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Échelle des bruits sous marin Anthropique
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Les radars sous marin ou sondeurs
Analyse des risques pour les mammifères méthodes acoustiques en océanographie avril 2007
SONDEURS MULTIFAISCEAUX
Pour les sondeurs multifaisceaux, on considère le champ lointain rayonné par l'antenne
d'émission à la fréquence nominale, en considérant le niveau maximal disponible. Le
champ direct est obtenu simplement par la perte de transmission classique modulée
par le diagramme de directivité à l'émission ; dans le cas d'une émission sectorielle
(sondeurs Kongsberg), on considère la sommation des différents secteurs.
Dans les
zones où l'insonification directe est négligeable (près de l'horizontale) on prend en
compte le trajet réfléchi sur le fond ; toutefois celui-ci est d'amplitude assez faible, du
fait de la distance de propagation à considérer, et de la perte à la réflexion sur le fond.
Le champ étant très inhomogène dans le plan horizontal du fait de la configuration
particulière de l'antenne d'émission (très longue dans l'axe du navire), il est représenté
dans le plan vertical selon les directions transversale (large ouverture) et longitudinale
(directivité étroite).
On examine d'abord le Kongsberg EM 12 de L'Atalante (13 kHz). En longitudinal (à
gauche sur le schéma) le secteur insonifié est très étroit (2°) et la zone éclairée est
donc très restreinte. En transversal, le diagramme de directivité à l'émission couvre
environ 150° ; sa modulation en fonction des différents secteurs est clairement
observable. La zone des 180 dB re 1 µPa est limitée à environ 500 m de la source dans
toutes les directions ; la limite des 160 dB re 1 µPa s'étend à environ 4000 m de la
source.
Ces chiffres doivent être tempérés en remarquant que d'une part, la couverture spatiale
du sondeur (dans l'espace) reste très limitée du fait de l'ouverture étroite en
longitudinal ; d'autre part les signaux sont très courts (de quelques ms, maximum 20
ms par fonds de 5000 m) et surtout émis à des cadences très lentes (par exemple de
l'ordre de 20 sec, par 5000 m de fond). Si l'on tient compte de la durée d'émission dans
la définition du seuil (voir §4.3), on trouve que pour des émission de 20 ms chaque
seconde, les seuils doivent être augmentés de 10 log(50) = 17 dB ; les niveaux A et B
se trouvent alors à 197 et 177 dB re 1 µPa, et les distances de risque sont alors environ
7 fois moindres. La prise en compte de la faible cadence de tir en grands fonds
augmenterait encore ces seuils.
Avec le Reson Seabat 7150 du Pourquoi pas ?, le niveau émis maximal est légèrement
supérieur à celui de l'Atalante. Les distances de niveau A et B sont respectivement de
600 m et 2400 m (environ) vers la verticale. En tenant compte d'une durée d'impulsion
de 15 ms, les seuils sont à augmenter de 18 dB, et les distances de risque sont alors
environ 8 fois moindre.
Pour le Kongsberg EM1000 et le Simrad ME 70, les résultats sont beaucoup moins
pénalisants. La distance du seuil 180 dB re 1 µPa est obtenue à environ 100 m de la
source ; et les 160 dB re 1 µPa sont atteints à environ 300 m. Les rayons de nuisance
sont donc relativement faibles. Si l'on tient compte de la durée d'émission dans la
définition du seuil (voir §4.3), on trouve que pour des émissions de 5 ms à une
cadence de deux fois par seconde, les seuils doivent être augmentés de 10 log(100) =
20 dB; les niveaux A et B se trouvent alors à 200 et 180 dB re 1 µPa, et les distances
de risque sont alors environ 10 fois moindres.
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LE MONDE DE L'ENFER
LES CETACES ET LE FOND
Comme cité antérieurement, l’ouïe des cétacés est extrêmement développée. Elle leur permet, outre la chasse, de communiquer sur des vastes distances. Leur ouïe est aussi directionnelle, ce qui leur permet de déterminer de quelle direction un son provient.
Bien que l’ouïe soit assez similaire pour l’ensemble des animaux, les bandes de fréquence auxquelles ces derniers sont accordés varient d’une espèce à l’autre. L’audiogramme dans lequel les cétacés peuvent être atteints par le bruit correspond approximativement à la
gamme des sons qu’ils produisent. Par exemple, pour les grands mysticètes, cette gamme se
situe entre 10 et 1,000 Hz, ce qui est relativement bas, comparé aux petits odontocètes, qui
produisent des sons d’approximativement 1 à 200 kHz, une gamme de moyenne–haute
fréquence (Hildebrand, 2004).
A SUIVRE PARTIE IV
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