LA SOLITUDE E(S)T SON CHAMP !
Marin
Vire de bord
Joue la carte du tendre
pour une douce compagne
Fredonnez ensemble
la berceuse de la mer
Livre - nous
aux accords et aux rimes de la Lyre
quelques stances fleuries de solitude
Un coeur bat plus fort
si près du ciel
Les vagues ressemblent aux nuages
encencent l'amour que tu Lui portes
qui va nûment et vous emmène
Entre mer et ciel dansent
d'étranges bleuités
Tout n'est que Souffle
vague é-vent
Le temps d'un songe vrai
aux confins de l'extrême
qui absente
de l'absolu qui distance
ouïs-tu l'écho
et ses tombants
de vies lointaines
Les éléments fulgurés
allants l'un à l'autre promis
entonnent indéfiniment
l'hymne de l'Univers
un cantique
éminemment bleu
Magnificence de cristal
De célestes écrins
chevauchent l'infini
à l'horizon se donnent
par les champs
d'étoiles
inlassablement ensemencés
Ô nitescente Voie qui est la Tienne
Ainsi de renaître aux noces de la terre et de la mer
aux traits des stylites
de pierre mordorée
que burine le sel des lames hiémales
dans le tumulte des brisants
louant la vacuité des millénaires
Les métamorphoses
sont de la migration des oiseaux
peuplent
la légende
et le mythe
Me dois-je à l'excellence
aux raretés
de ces thébaïdes mouvantes Arènes
où l'harmonie préside
à l'ordre chaotique des choses
d'en-Haut
perpétuellement ondoyées
Dis-moi qui
du petit albatros du rocher
du cimier d'écume
compatit
à la fortune de mer
à l'onde imprévisible qui tue
en se dressant
tel le rouleau de l'océan
Le tourbillon de la nuée
vaut prémices
de l'Eternel
Tu ne manquerais point en esprit
à pareilles complétudes
au temple de la beauté
que le silence accorde
au dénuement des marées
lancées à l'encontre des citadelles éphémères
Telle une folie
au-delà du paraître
tu t'enfuis
Marin
Par les " clarteuses " bordées
d'une précieuse invite
tu ne laisses jamais plus d'épuiser l'ivresse
de ce précieux absinthe
aux vertus essentielles
qui te guident
par-delà des choeurs nocturnes
Point de verres fumés
ni de prismes qui eussent faussé l'essentiel
violé la vérité
Aucun artifice
point d'assistance
l'oriflamme
la gloire l'orgueil le sais-tu n'auraient ici guère cours
Mais de la pureté
de la manne troublante
que l'on doit au Message Retrouvé
à l'amer
à la douleur safre de l' absence
que les crêtes avalent en chutant
effacent sur le palimpseste de l'oubli
La mise le pari sont à ce prix
qui jouxtent le grand saut
devers le monde
vers l'alme rive
où l'homme sain
en son âme ici-bas se devine
en côtoyant à vau l'eau
le mystère
de la résurrection
dont il aurait été l'humble fidèle
T'en allant
errant
par le grand bleu
Solitaire
Que ces mots affectent en naufrageant
le charme et l'ivresse
des profondeurs
Puisqu'il te faut
embrasser pour la foi
plénitude et fidélité
Que ta solitude
en soit la juste propitiation
Ciel à portée de la main
Alors iras-tu à toujours
plus loin
qu'importe la distance
quand deux pas
ne suffisent plus
à se donner la main
Tu consommeras la vacance
d'un A-Dieu
délaissant
les illusions perdues
éblouit par la lumière grandissante
d'un sillage épris de liberté
et d' harmonie océane
§
MARIN - A la solitude qui distance, absente si près de la folie -
2 ème Ecriture le 02.01.2020 / En cours, à travailler, encore et encore, à bord du délire absinthe