" A CAPEDDA SANTA / PHIKARIA "
Ainsi vous aura-t-il nommées, ô Vagues ! Que ce Korafola, aux tréfonds du Blues, en égrène le chant de perles spleenétique, porté jusqu'aux cieux des nues et des limbes... Passage, songe de nacres que le nuage magicien, au large, engendre comme il fait la pluie et purifie l'eau amère !
Si vous aimez la Musique Africaine, Burkinabé, Victor DEME , KANTALA, alors, allez jusqu'au bout de ce titre, écoutez la KORA et ces Créations ; un excellent casque hi-fi s'impose pour ce type d'écoute
!...
Au chapelet immensurable des vents, la dolente monodie de la mer ...
C'est ici le domaine de la roche grenue, du bloc mordoré, de toutes les fantasmagories anthropiques que simulent la pierre au seuil de l'éternel ; ainsi se confie Ghjorghju d'OTA, une personne fascinée par les " extra-vag(u)ances " de la Nature !
A en croire son témoignage, les vagues ici vont comme perles au chapelet des vents, se re-cueillant sur la margelle d'un puits pas comme les autres, une sorte de cascade sous-marine avalant l'onde de la longue houle !...
En ces lieux d'errance extrême et de profonde absence, on ne fait que traverser les couloirs d'un temps dont parfois se dessine le " long tunnel "; mais point de lumière ni de faisceau qui nous destinent... L'excellence du galbe en camaïeux, l'ivresse absinthe de nos pures dérades en guise d'humble viatique.
Et lorsque le grain et sa colonne éthérés, passant par les plus folles garances, s'emparent de la chevelure des vagues, il flotte comme un parfum ultramarin que le silence parfait aux confins de l'encencement, de l'épure, de l'impudique suggestion ...
Ghjorghju D'OTA - Fragments de Nature -