Ô ÉCAILLES DE LUNE !...
Ô écailles croissants de lune azurées
célestes arabesques
allant sur la mer nacrée
Vagues _ percées de lumière
Vous auriez fait de Mélancolie
le berceaux des larmes oniriques
Pour un songe solaire
que mes rêveries éthérées
Ici réinventent comme elles révèlent
la fulgurance de l'instant
célant la réclusion
En son essence existentielle
la beauté du monde
m'est une stance
sans fin qui dit-vague
Vespérales fusions
depuis la renverse
au vent éployez vos ailes
répandez l'encens
empourpré des îles
L'aube
y renaît à l'aure secrète
des muses
éphémères
Quel autre champ
à l'hiver aux vastités
livre ces rares harmoniques
nimbant leur cantique
L'envers des lames
délivre
L'ombre de la folie s'ébat
Insensé
né de l'Océan
n'ouïs-tu pas cet Eau-Delà des sens
le penser des étoiles
Toi qui marches sur l'eau
dans la nuit miraculeuse
Vagues apothéoses
De passage clame encore et encore le poème subliminal
de Qui t'envoie
Ses anges de cristal
contremandant à jamais
le rendez-vous des âmes
dont le sempiternel vertige
distance
§
MARIN - A bord de la Folie - Pensées
Revu et partiellement corrigé le 04.12.2019