L’ÉGRÉGORE / II
Tu vogues trouvant par les rudesses
de l'amer
quelques arpents prodigues de vie
Et les mots
malgré toi fusent
L'encens te révèle
l'envers précieux des choses
que l'on ne voit
qu'avec le coeur
D'entre les océans d'en haut
d'en bas
qu'importe l'ivresse
ton aile panse comme elle le peut
le silence de la mer
en esquissant les contours d'un choeur
en ces jours noirs
hélas
hermétique à la foule
Je nous sais liés
par un serment
Êtres égrégores
l'Un-Tout ne nous unit-il pas
Ce monde alchimiste
d'essence de lumière
aura transcendée poussières d'étoiles
t'offrent l'Ether
compatissant
Ô
impérissable
incompréhensible
beauté d'amour
que l'Azur abreuve
§
MARIN - Pensées en Mer -
2 ème Ecriture le 30 Mars 2002 en guise de Lien
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