Quand tu n'as plus ou pas de nom, à quoi bon écrire !... Alors, Marin, à quand de virer de bord ? Mais avant, Matelot, écoute ce Musicien, il te dira tout.
Ô berceau Pierre - eau de lune
La nuit
porte conseille
Je vois à tes cornes
d'en-haut venir
la bruine et le grain
des vents fous
neiger les amandiers
Etoile
du berger
que ne laisses-tu jamais assez
de scintiller
dans les bleuités vespérales
des cimes des campaniles
Ô muses des vallées
blanches
Antan auprès du feu
Demain sera au Ponant
puis à la traîne de Borée
qui élonge les tombants de la mer de Toscane
J'entends déjà mugir l'azur
les ondes d'un ciel pers
Et nos pensers voyageurs
vont comme l'embrun
de mouvantes congères
Depuis les rêves naît un songe
à nul autre pareil
que l'écho emplit
au diapason des ans
qui s'en revient
de nos jeunes âges
de nos musiques mortes
caressant les rives d'un regard
J'erre
Dans tes yeux
oui une île un visage
une pensée
de la mer
que je fais mienne
qui vague et divague
tel un finistère
Réclusion Amers
Deuils sur le vivant
Pourquoi tant d'acharnement
Que je m'ente au silence houleux de la mer
§
- MARIN -
Poème de l'Intranquillité
2 ème Ecriture le 15 Septembre 2020
3 ème Ecriture le 02 Janvier 2022
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