CES LINES UP INSULAIRES !...
Ils restent dans leur grande majorité encore vierges, ou presque ! Il ne sont pas courus et, pourtant ! Certes, des plus exposés à la lame de roche, aux écueils et aux hauts-fonds que la tempête travaillent, inlassablement.
De ces vagues aux tailles démesurées, aux séries incessantes, toutes les fois différentes tant elles bouleversent le cours d'un champs fleuri. Nous les regardons dessiner le coup de vent ou la houle des lointains, si longue et si massive. On ne dit rien d'autre si ce n'est qu'en ignorer la réalité équivaudrait à se voiler la face, à les éviter... Mais qu'importe ! Le voyage ou la dérade vaut la mise d'un jeu sans compromis.
Le plus vivifiant étant là-bas de faire comme si ces déferlantes soulignaient le sablon ou la baie paisible ; les vagues viendraient y mourir sur de larges bandes de sable fin, sans aucun rocher ni danger ! Soit, il n'en sera pas ainsi, vers ces destinations, des pointes et caps, le long de ces bras de terre qui loin dans la mer trient et parfont le choeur enivrant des jours d'hiver, des équinoxes et d'un solstice renommé pour ses violents grains blancs.
Ces Images nous viennent du Grand Sud et d'ailleurs, indifféremment des deux côtes insulaires, au gré des vents locaux ou saisonniers, là où les vagues semblent se cacher, ne livrant leur ineffable beauté qu'au fil de l'aventure, du solo, de la prise de risques inconsidérés, de la déraison, aux confins de la solitude et de l'oubli.
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MARIN