LA PHOTO / JUILLET 2016 !...
Oh ! rien d'exceptionnel et pourtant, un cliché chargé, empli d'émotions, donnant sur tant d'horizons inconnus qui ne laissent jamais plus de révéler les versants d'un temps précieux, à mourir à petit feu ...
Une évocation dont nul ne peut pénètrer les arcanes, l'alme profondeur de l'écume et des vents purs où les Muses s'invitent toujours.
J'allais en ce jour lumineux décliner le chant vague d'un azur océanique, ultramarin. Je cotoyais celui qui me donna la vie comme il me trahit dans l'absence des linéaments tumulaires de l'irréversible, l'indifférence qui donne et précipite vers le néant ...!
Point de délire mais le témoignage abyssal d'un manque à hurler que le coup de temps emporte avec lui, Providentiel...
Attention, commisération de la tempête pour le solitaire qui va nulle part, ailleurs, demain déjà et néantise. Errance qui eût apaisé le vide de l'infini, le silence d'un hypothétique et improbable au-delà...
Ô fugace rencontre, quête fébrile et passionnément azurée, je découvre à vos fenêtres ouvertes sur le grand bleu un rêve, comme un songe sans fonts ni fantasmagories qui eussent barré la Voie sublime de la révélation des sens, sublimés de vérité où l'âme se devine, source éternelle
!
MARIN - Délires et Prose Marine