TOMBANTS !...
Paysages de Sierras, à perte de vue ! En contrebas d'une route sinueuse au grain mordoré et authentique, des anses et des criques qui rivalisent de clarté et de beauté avec les lacs de montagne.
L'érosion est ici si prégnante ; dévalements incessants vers le grand bleu des îles de la Méditerranée. Aucun village. Sur les coteaux, des vestiges et des ruines de bergeries ; Longères effondrées que l'on souhaiterait restaurer et vivre à deux pas des flots, à l'orée d'un chant azur.
Il convient de rouler lentement, s'impreigner de la lumière des dernières heures du jour. Dans les lointains, une foule innombrable de moutons envahit la mer. La nuit sera aux vents locaux, soudains et violents. L'air est si profond.
Une Île semble ici se défendre, repousser le destin qu'elle n'eût jamais pensé, imaginé. Puissent les noces de la terre et de la mer en ces lieux perdurer, renaître chaque jours de dives métamorphoses.
MARIN à TERRE