ALTEO // MIA THALASSA !... ALTEO
Les rejets en mer, dans le grand Canyon du Parc des Calanques se poursuivent, par milliers et millions de tonnes ... La Mer violée ! Une honte, un scandale à la hauteur d'un État de droit ... Mais pourquoi ce ne sont pas là des images de l'Etat, où sont les enquêtes diligentées par l'Etat ? Curieux, non ?
THALASSA FR3
Une émission qui a tenu ses promesses ! Des reportages successifs qui posent les vrais enjeux ... Un dernier sujet du volet de reportages qui porterait l'espoir, mais nous ne sommes pas dupes : les marges de manoeuvres sont étroites, désespérées et le constat accablant ; la mer ne digère pas les miasmes, les rejets, les ordures, les forfaits d'un modèle de société, d'une civilisation obsédés par le profit, l'argent, le pouvoir et le faire-valoir !
LES MARGES DE MANOEUVRES SON MUSELÉES, CONTRÔLÉES
Les mises en jeu financières sont colossales ! D'où l'omerta généralisée de celles et ceux qui se gavent sur le dos des victimes qui s'ignorent ...
Plus triste encore, accablant, consternant, l'unique apparition d'un membre du gouvernement, en charge de l'Environnement, de la Mer ... Propos laconiques, évasifs, dénonçant certes l'inacceptable au plus haut niveau, l'intrasigeance de ceux qui aiment le rouge, le rouge sang des corridas... Digression, mais il convient de le dire. La Ministre aura eu le courage de présenter le constat, d'affirmer qu'elle aurait été déboutée dans son refus de poursuivre les rejets en mer d'ALTEO, au coeur d'une Réserve Nationale
!
Au-delà de toute polémique politicienne et de classe, gageons simplement que dès le début du projet ALTEO, aux plus hauts éclairées des sphères politiques, commerciales et industrielles, les dangers étaient bien connus, les toxicités avérées ; les savants et les chercheurs, chimistes, physiciens, biologistes de l'époque ne faisaient pas dans l'à peu près.
Mais bien trop d'intérêts colossaux étaient et sont encore en jeux. Les emplois n'étant qu'un épiphénomène que pareils consortium sont en mesure de régler, par ré-orientation. Le mensonge n'a pas d'âge et trône, a valeur de vérité lorsqu'il se hisse au plus haut de l'affiche électorale...
MER POUBELLE " BELLE DEHORS MOCHE DESSOUS " NOUS RAPPORTENT LES
ENFANTS QUI DISENT SI VRAI
!
LE LAISSER FAIRE ET ALLER ACCABLANT DES ÉLUS ET DES GÉRANTS D'ESPACES PROTÉGÉS
Le problème reste majeur, le pronostic vital de la Méditerranée est désormais engagé. Nous avons dépassé tous les stades de l'urgence et les beautés visibles de la Grande Mer cachent l'horreur par les fonds, de Gibraltar à la Mer du Liban, des Cyclades aux bancs de Syrthe.
Comment l'Etat, au plus haut niveau peut-il accepter cela ? Paradoxe insoutenable pour un Ministre destitué dans ses missions d'ordre et de prévention à l'égard du Développement durable.
Pollutions totales affectant non seulement le milieu marin dans son ensemble mais la chaîne alimentaire, puis les hommes, à très court terme. Les maux causés sont irréversibles et rabattus à l'intérieur des terres ; inadmissible, révoltant.
Quant aux ordures, aux déchets plastiques, aux politiques miteuses de la ville, aux niveaux du littoral et du monde rural, c'est un vaste défi qui doit être traité à la source, localement, le tout emmené dans un projet national concerté, partout et tout autour de la Méditerranée.
VERS DES MOYENS DE GRANDE ENVERGURE / UN PARI POUR DEMAIN / SAUVER LA MER
L'Europe aurait une place à tenir, son rang, une mission à engager sur ces points délicats. Aides, Assistances Techniques, Nouvelles Technologies, Réhabilitation des espaces dévastés - ( en l'occurence, ici, les côtes de Liban ), car la Méditerranée est sans frontières et tout ce qu'elle baigne nous concerne !
DANS UN TOUT PREMIER TEMPS // STOPPER LES EMISSIONS DE DECHETS ET DE PLASTIQUES
L'état serait bien inspiré de doter les collectivités de subventions et de moyens destinés à sauver notre cadre de vie, à le réhabiliter totalement ! C'est une obligation morale, en engagement pour l'avenir ; car si l'erreur passée est humaine, de nos jours, répercuter encore les effets néfastes des politiques-fiasco est un crime, une atteinte grave au milieu qui nous porte et nous assure l'existence.
Ce qu'il se passe au niveau de l'État est inadmissible ; on ne laisse pas pourrir la situation entre la source de profits qui génère de tels désordres et le monde associatif excédé de conclure et de rapporter des témoignages accablants. C'est une honte !
là n'est ni le rôle ni la fonction de l'état ! Il est des priorités incontournables et laisser le tissus social, économique s'entre-déchirer à propos de l'urgence sanitaire n'est pas la voie souhaitable. Collusions, prébendes, compromis, sourde oreille, passe-droit désormais caractériseraient-ils la position de l'Etat et de ses relais !
Pourquoi tant d'acuité, de débats en définitives stériles ? Comment aboutir et aller dans le sens du Monde Associatif lorsque l'Etat et le Patronat pactisent à telle hauteur ? Quelles sont les priorités : le désastre écologique ou les profits d'une industrie majeure ?
On aura tout compris, l'évidence hélas se rend du côté du plus fort : l'Etat et ses relais, avant même le Patronat, ses technocrates !
Bien des voies plus heureuses jalonnent le reportage, à l'instar de l'initiative porteuse d'espoir de ce manager espagnol qui revalorise et traite les déchets plastiques et autres polymères récupérés par les filets de la grande pêche ; un moindre mal, certes, mais une ouverture ! De tels projets étendus au sujet immense qui nous touche tant seraient les bienvenus. Il y a tant à faire et les états sont absents ! Peut-être plus présents dans les hémicycles qui accouchent de déchets en nombre massif et par incurie, lenteur administrative dévoyée.
Que serait, que deviendrait la Mer, les Eco-Systèmes sans l'engagement et le travail des ONG, du tissus Associatif, des Bénévoles, de l'information aussi qui ne rechigne pas à jeter le pavé dans la marre ?
INTERÊTS DES ENJEUX OU SURVIE
Nous sommes là en présence d'un problème qui n'aurait d'égal que la prospection pétrolière Arctique ! Que faire sans la Bauxite et ses dérivés, comment envisager des solutions de substitution, quels sont les enjeux à venir lorsque les Préfets déplacent le désastre dans les terres ?
Comment évaluer une transition industrielle, l'éviction programmée et progressive de l'exploitaion des boues rouges, une possible transition technologique, ses délais de mise en oeuvre, la recherche qui lui serait associée ? Questions cruciales, vitales, orientations qui engagent la salubrité du Milieu Marin, les terres désormais, la chaîne de la vie.
L'ETAT NE PEUT PLUS TOLÉRER ET ACCEPTER UN TEL DÉSASTRE ÉCOLOGIQUE MAJEUR ET DOIT FAIRE CESSER IMMÉDIATEMENT CETTE HÉMORRAGIE
!
Après avoir détruit et engagé des milliers d'hectares de fonds marins, l'entreprise délocalise ses forfaits, sa pollution ! Après la mer, vient le tour de la terre et de ses riverains ! Concluons que côtés innovation et compétence, l'Etat et ses Relais font fort pour ménager la haute finance, ses intérêts de Gauche. Bravo les alliances électorales
!