L'empreinte est là, intemporelle, qui va comme vague mémorise la mer avant que de se fondre
!
Que ne réponds - tu jamais assez à la passion
à la mer amène
te conviant
au temps des jeunes années
Lorsque par trop exalté
tu vacilles égal au doute
en courant les horizons
insensés de saines alliances
Ne te resterait-il que cet anneau
qui en boucles
et à l'oreille cèle à toujours
le chant des vagues
Renoncerais-tu à cette quête d'absolu
Qui du Tout du marin vague
à l'âme t'emporte sans foi
par le labyrinthe de la durée
L'illusion demeure à terre figée
qui s'égare dans le regard ubique de la mer
L'horloge interne tintinabule
et confine à tes allants de chair épuisés
Est-ce déjà la semonce du rappel
pour ce corps d'un jour finissant et si lourd
qu'il démérite
sur le galbe lissé de l'onde
Quelles entraves
grèvent ainsi les clartés
par lesquelles graver ta voix
Eau-delà la scansion d'une obstinante clepsydre
Saches que je mourrai errant
pérégrin de l'azur
quelque part autour d'une Île jamais enclos
Les aventures reposent
d'avoir semé
plus loin que l'horizon
pointent les linéaments de l'éternité
§
- MARIN -
Délires Océaniques
2 ème Ecriture le 30 Octobre 2022