« Il existe au milieu du temps
La possibilité d'une île »
Michel Houellebecq
Ainsi de ces sillages, qui comme l'empreinte trace quelques folies embarquées à bord des vents fous des îles, des pointes et des caps ! Là, point de coup de projecteurs médiatiques et intéressés, aucune re-transcription ni record qui eussent forgé le commun du faire-valoir et c'est mieux ainsi ! Après tout, les beautés de la nature n'auront pas attendu l'homme pour ravir le Ciel et ses artisans ...
On dit que les lames de la mer ouvragent vaguement la mémoire immensurable du cycle immanent de l'azur. On y vient par les voies d'un silence impénétrable dont le dictamen suit aisément les vérités essentielles.
Comme si la mer, à l'égard du marin, se faisait miséricordieuse en servant l'évocation par trop usitée des poètes romantiques qui semblaient en oublier, en nier les terribles menaces...
Tandis que rivages et lointains écueils déclinent et essaiment les chars de l'hiver, une présence empennée de son aile, parcourt les arcanes fluides et ondées des vastes solitudes. Que cette aile, en esprit, me perde et m'isole ...