Par le vaste et numineux prisme de la lumière et de l'azur, une vague paréidolique m'emmène au terme fugitif de nos transes létales ; j'y vois comme l'osmose improbable d'une idylle, d'un rendez-vous manqué qui eût précipité le temps, le grand jardin d' Eden aux portes de l'Hadès et de Sophia.
Et je vais, auréolé d'écume et d'embruns, tutoyer quelque nue célestestielle aux parfums purs de la déraison.
Féeries que le temps accorde, l'espace d'une onde qui vague aux confins éthérés de la veine, du filon de vie, affranchie de toute allégeance aux systèmes de choses et aux artifices de la vanité et de l'orgueil.
Je rêve et poursuis une chimère, oui ! Qu'importe, où serait le vrai, qui prétendrait le différencier du faux, est-ce là la voie de l'espoir résilient ?
Délire, folie, fragment, conscience irraisonnée, qu'importe ! mais fuir par ces dédales souverains légitimant l'absence et la solitude pourvoyeuses de nos lointains.
Compagnes qui m'auraient à jamais guéri du cloaque, du clan abjecte, de l'infecte menée du paraître où l'on se situe à souhait en graissant à rebours les échelons de la décadence et de la perversion. Le perfide cacique patenté jouant avec les morts et la naissance des maux pour mieux Chuter des marches de la dominance, là naura jamais été mon credo.
Ô mer de tous les océans, absente-moi, donne-moi non la force mais l'imaginaire prodigue et pacifique des grands espaces qui génèrent autant de rivages, de visages réconciliés avec l'En-Haut, l'Ailleurs, l'Eternel, l'Humain. Que la résilience, par toi, me soit enfin accordée, à portée du coeur et du choeur nitescent des peuples d'antan !
Je sais l'espace et les siècles appréhendés à l'aune des sens. Mais, au-delà, réside le verger et ses fruits que l'homme issu de la terre et de l'aube, à jamais, aura ouvragé et peu à peu, sûrement semé, avant que de laisser l'outil et la herse reposer comme il se rend et conforte à la gravité imprescriptible de l'éphémère... !
Que je demeure ainsi, insignifiant roseau, possible probable ou hypothèse de passage, bercé entre deux infinis !
Loin de moi et de la mer originelle ces pans de vérités meurtriers qui suppurent au diapason des Lumières armées, à la face du dogme et de toute puissance invétérée dont on relègue la forfaiture dans les culs-de-basses-fosses de l'histoire.
Je garde au tréfonds de la pensée l'âme en enfance que le tyran gaze, que le bourreau saigne et qui eût à toujours pansé l'amour dilacéré des slogans, des oriflammes, des bannières, des drapeaux et des hymnes guerriers des plus grands commémorés...
A MÉDITER
2 ème Ecriture, en cours ...
Un peu plus près du Ciel et en cours
MARIN - De Passage -
tu vois Marin, tu m'embarques toujours sur ton bateau fantôme ...... et j'y ajoute mes délires.