Entre la dune naturelle et les milliers de mètres de plages et de dunes spoliées, défigurées, conquises et appropriées, nous voyons l'uniformisation et la mondialisation d'un territoire prompt à faire du fric et de gigantesques profits. Alors, ne venez plus nous parler de la Terre et des Rivages si ces derniers revêtent les atours ineptes de la finance, sur le dos du patrimoine commun insulaire et souverain ! Car on peut développer sans avoir à y toucher de façon irréversible, destructrice. Les exemples, ici, sont légions et révoltants ...
Oui, évoquons ensemble la dune et ses secrets, ce qui fait de cet écrin les richesses insoupçonnées d'une Île à part et que d'aucuns souillent et détruisent définitivement " pour quelques devises de plus " ...
La dune, ce n'est pas seulement un cordon littoral, réduit à la portion congrue, réduite au strict minimum afin d'y flanquer commerces et parkings à tout va ; non !
la Dune, c'est un territoire, un paysage, une réalité où la vie prend naissance depuis la mer et gagne les terres, rejoint la terre des montagnes et leurs cours d'eau.
Noces pérennelles dont on ne mesure toujours pas les richesses et les promesses. La dune se doit d'être respectée, protégée, réhabilitée, partout où celle-ci aura été détruite, niée, occupée, fracturée. Elle a un visage, tant d'attraits et de raretés !
Son espace et ses influences la délimitent visiblement en mettant tout le monde d'accord ; et là où justement elle demeure absente, vers les tombants et les versants qui vont directement dans la mer, une large zone de protection renforcée doit être objectivement dessinée et circonscrite afin que les éléments ouvragent un autre type de territoire ; laissons faire la Nature, bien plus imaginative que l'homme cupide et irrespectueux.
Ce billet est rédigé à l'attention des élus qui en la matière auront de quoi méditer et légiférer.
Jamais le trait de côte n'aura été tant menacé de disparition totale, sans le moindre espoir de régénérescence tant l'OPA des profits sur la terre se montre aveugle, exclusive, impitoyable.
Nous arpentons les fabuleuses distances de la dune qui aujourd'hui , comme par miracle, échappent à la finance et aux passes-droits !
Nous arpentons encore et toujours ces pans de collines et ses versants qui donnent sur la mer comme de splendides balcons sur l'antique Egée et, nous prions, nous disons combien il est impérieux de veiller les noces tutélaires que les rivages ouvragent vers l'infinie harmonie qui résident entre la Terre et la Mer.
Voici un-interface qui se partage, que l'on aime et que l'on doit défendre jusqu'au terme de la vie, n'ayant pour seule alliance que les injonctions du ciel et des montagnes et non celles d'appareils résolument cupides et radicaux seravnt leurs uniques intérêts.
Élus, pensez-y, avant que votre Terre ne se transforme en bronze-culs de l'Europe bardés de transats, avant que notre Terre à toutes les côtes surfaites, artificielles et violées s'apparentent, avant que les dunes se voient recouvertes de verrues innommables, avant que notre Terre ne porte jamais plus les fards envoûtants de CYRNOS-KALLISTÊ, la plus belle, vénérable, aux beautés mythiques.
Ghjorghju d'OTA
Pour
CORSICA...GO56