Quels maux quel animal
en moi
eurent dès lors retrouvé
le Message
Au-delà de la raison
nûment au coeur d'une pensée nue
convolons
Divaguons un peu
l'autel de la mer
participe du grand Tout
duquel revenir
toutes les fois
unitivement
Et je me pose
comme on loue serein le croissant de lune vespéral
Fouler le rivage
l'onde le désert et ses ombres
allant par les silences immaculés de l'azur
N'est-ce pas s'inviter
aux noces de la terre et de l'océan
Unique empreinte
présence ultime de qui prend le large
ou s'en va de passage sur le sable mordoré
sans nombre
et sans voix
L'instant des siècles et des étoiles
m'appartient
irradie
un choeur de saisons
révéré
Insolite témoin
je vécus
l'expression tangible
d'une escale
de ce penser fasciné abandonné sur la grève
d'où flue l'essence migratoire de l'âme
Quelle escale
car je suis de l'harmonie et de l'écho sans fin
en vol un peu plus près du Ciel
La longue route aura ainsi pris naissance
à la Source pérégrine de toute quiétude
§
MARIN - De Passage -
1 ère Écriture avant que de voir le bout du