Quels bouquets de nuit illunés
auréolent l'amer
le dédale d'un d'archipel
Les choeurs du silence
croisent et s'en reviennent
évanescents
Ton sillage
s'ente au chant de la noria
comme il danse la transe de vagues denses
Entre flux et reflux écumants
depuis ces figements habités
le vent crie avec toi
A bord de Pholie
notre vaisseau de passage
déraisonne encore
Schizo-frère
Nos délires
happent les maux
qui cinglent et qui étreignent
Qu'à l'orée d'un autre ciel
tu fasses tiens
ces pans d'éternité
La censure a des relents de rumeurs
mais demeure sûr
comme tu meurs ici
en paix
§
- MARIN -
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" Délires "
2 ème Ecriture le 26 Décembre 2022