Au terme de la longue route
tu ne déranges point les étoiles
tu n'auras jamais excédé les vagues dunes
de la mer et de la lune en croissant
Ro le silence con-descendant
des mangeurs d'espoir
***
Va hallucine toujours les mots innombrables
toi qui erres par le vaste dédale de la folie
contre les bas maux Satisfais aux vernales images
comble la fulgurance des rêves
l'inassouvi l'immarscessible souvenir
Auras-tu ainsi et déjà vaincu
le temps lourd qui passe
quelque perpétuel instant
comme la vie cède à la mort
inexorablement trompeuse
La pente qui s'offre devant toi
vaut l'ascension que tu auras menée
Tandis que le corps de tes ahans forcément las de durer
s'en remet aux choses qui en esprit
mûrissent longuement
au-delà de la sécheresse
des as de pic du coeur de pierre de l'oeil non signé
Mais voilà que l'âme se dessine te destine et te distance
Vois le noble félin que tu aimes tant
dont les ans comme à toi
vous sont mesurés
qui te manque déjà
depuis toujours
et dont tu redoutes le partir
à l'origine du lien mystérieux qui vous lie
Qu'importe
Je le sais tu ne cherches point à briller
en usant des jeux de mots
qui sublime le poème
l'extravagance du penser en vogue
Qu'ils s'en-racinent
dans la tragédie et la volonté
du commun accord de l'acte harmonieux
et l'éternité point
comme un autre jour
Une nouvelle aurore
J'aime quand tu lâches prise
la pensée allant à vau l'eau
Tu rejoins ces rivages de hautes volées
dès lors éthérés
Être ailé songe vélivole rebelle aux habitudes
d'entre la légende et le mythe
que ne choisis-tu pas encore et assez
l'illusion le rêve
libéré de tout de rien sans fin
!
- MARIN -
A bord de la FOLIE - Délires
2 ème Ecriture et en cours le 04 Octobre 2022