Agrandir les Fichiers Images / Sony -Zoom Optique x 50 / Grande distance de la Côte
L'ATOLL SOUS-MARIN
Voici le récit-aventure de " MANGALA -SPRAY ", un Rider rompu aux Solos hivernaux, aux fortunes de mer, qui attendrait comme le coup de grâce, en quête du Graal et de l'oubli ! Il le sait, en a maintes fois évalué les risques, in situ, naviguant sous les flèches des nues de Borée ...
Nous le suivons, un jour d'été, depuis la côte, ces rivages qui semblent encore se cacher, se réfugier, panser les plaies des hommes aux détours des pointes et des caps parfaitement exposés.
Le vent souffle en grand - frais de secteur Nord-Est. Partout ailleurs, les vagues boudent les côtes dentelées du grand sud de l'Île, les arpents de sables travestis et bondés.
Alentour, personne ! féerie des tombants de verdure, des bois de genévriers et de myrtes dont les fragrances aux vagues ivres se lient et se marient. Les Puffins le savent qui dominent au ras des flots les extravagances du grand dauphin épris de liberté... Nous sommes si loin des logiques financières des grands delphinarium, des marinelands, de ces ghettos modernes, mouroirs pour animaux marins persécutés.
Les vagues ceignent un labyrinthe, un dédale de hauts-fonds éblouissants, cristallins. Le puissant télé-objectif peine à restituer les perspectives ; un champ de vision en définitive ramassé conditionne les images que voici, les plus éloquentes. Le vent et les écueils organisent un ballet étrange, maîtrisent l'imprévu, l'inhabituel des vagues contraires, subreptices. Une marée d'ondes et de vagues vrillées par les vents et les courants s'emparent de ce vaste terrain d'aventures extrêmes et laissent présager des plus belles destinations autour du monde. Les saisons décident, octroyant de temps à autres leurs faveurs aux pèlerins d'un jour venus jouer dans un cirque marin vertigineux. Comme la noria sublime l'eau de son chant sibyllin, les vagues accourent et déroulent leurs étoffes satinées, teintées de bleu, à l'infini ; évoquons un songe camaïeux, l'unique, une sphère contenant le temps !
Des vagues qui auront à ses yeux souligné un cercle invisible, esquissé les secrets de l'inestimable recommencement. Magie du mandala trans-lucide ; jamais rien ne finit et où tout recommence, un-définiment ... !
C'est là, en ce choeur azuréen, par ces champs élyséens qu'il parcourt ce qu'il lui reste d'énergie et de souffle en sillonnant l'infiniment grand des voix ( voies ) de l'imaginaire, l'humble partition d'une gestuelle vouée aux gémonies irrévocables de l'agonie, à la seule vérité qu'il soit déja possible d'échanger avec l'éternité
!
" MANGALA-SPRAY "
Pour
CORSICA...GO56