" ON " !...
Le soleil mord la peau. La frondaison des arbres, des arbustes, des buissons devient cassante ; la campagne a perdu ses nuances profondément vertes et bigarrées. Pas une goutte d'eau n'est tombée depuis des mois. Poussières, particules, cendres se mélangent et témoignent des forfaits de l'été 2017 ! L'air-pocalypse sent très mauvais, surtout le matin, comme un goût de métal, de souffre dans la bouche ... !
Les vents, les incendies affolent les indices d'hygrométrie revus à la baisse. Les agriculteurs craignent le pire, les viticulteurs vendangent près de deux à trois semaines plus tôt des grappes de raisin amoindri. Les fruits affectent une taille inquiétante, le figuier et l'olivier souffrent. L'eau des cours d'eau est au plus bas, celle des barrages : tout autant ! Les prévisions à quinze jours se sont pas bonnes : dans le grand sud, vers le pourtour Méditerranéen, il ne devrait pas encore pleuvoir pendant des semaines. Des mesures en passe de devenir exceptionnelles attendent d'être prises ; urgences, alertes, menaces, ne jouons plus sur les mots. " ON ", n'en parle pas, les ordonnances d'abord, sur le terreau infertile des ponctions sociales et du reniement. Épiphénomène saisonniers, " passons " ...
Mais ne vit-on pas plus longtemps ?
Et les pics de chaleurs, les épisodes caniculaires, n'en finissent plus de sévir, de revenir, aussi virulents ... " ON " tricote avec les mots pour servir la désinformation, répandre le fumet qui endort. Et si la nuit ne gagnait plus sur le jour, nous aurions encore des valeurs de températures affolantes. Maigre répit de nos contrées Méditerranéennes de plus en plus asséchées, impactées par ce que l'on peut dénommer : Accident Climatique à l'échelle régionale. Est-ce l'arrivée du Sahel, tant annoncée ?
Et, lors des bulletins Météo, à la Télé, on est consterné d'annoncer la pluie, les nuages, les contrastes thermiques : irresponsables !
Mais il est toujours impossible de se tenir au soleil dans certains endroits tant le rayonnement darde. Les campagnes sont désertées par les oiseaux. Comment trouvent-ils de l'eau en abondance, même en moyenne montagne. ?
" ON " n'en sait rien et s'en moque ! " ON " tue les loups sans amorcer le moindre signe de cohabitation positive ! " ON " peut et sait le faire, mais pingre, " ON " ne lâche rien, il prend, même la vie !
Plus aucun ruisseau ne délivre la moindre once d'eau ! Et les jours se succèdent et se ressemblent, aux airs plus pollués et suffoquants, de ces couches infestées garantes des bonnes affaires et des profits colossaux. C'est bien là un nouveau dilemme !
Et " ON ", convoque à nouveau les masses à la nouvelle frénésie annuelle de production, à tous les types d'asservissement qui desservent la nature, l'environnement, le milieu, le cadre de vie.
" ON " décrète, ordonne à tout va pour taxer le pollueur, traque le détenteur de véhicule sale que les aînés auront porté en haut de l'affiche publicitaire : " Das Auto ", n'est-ce pas ! C'est un peu comme l'affaire du sang contaminé passée en pertes et profits par les oubliettes de l'histoire.
" ON " est bien plus enclin à Taxer la fourmi, à remplir ainsi les caisses d'un état perpétuellement endetté, en dégageant à la volée mille sources de financement et, quand il repousse allégrement les effets de ses promesses électorales, de ses mensonges le plus souvent.
Quant à l'idée de transition énergétique, elle caresse le sens du poil des gros Lobbies que " ON " préserve, dont il use des gigantesques dividendes à l'attention des mêmes cibles lucratives !
L'environnement, le souci écologique : voici la nouvelle manne des politiques que l'on dit aux abois. Une ressource qui tombe à pic et qui ne laissera pas d'être profitable aux technocrates, d'ailleurs inversement proportionnelle aux déconvenues de la population surtaxée, contrainte de gré ou de force à changer de cap, à emprunter à nouveau pour acquérir un véhicule propre à des tarifs exorbitants ! L'avenir de la TAXE CARBONE promet d'être épique, dépassera des sommets, réparera toutes les conneries des " ON " successifs !
Mais au coeur même de l'idée, du concept, de la réalité exigeante de transition énergétique, du moins pour ce qui concerne le Diesel et l'Essence, aurait-on déjà épuisé toutes les options techniques d'aménagements temporaires ou sursitaires sur les moteurs qui puissent amoindrir les rejets polluants d'un parc automobile vieillissant ? Dispositions qui permettrait aux publics les plus nécessiteux et nombreux d'amortir leur dernier achat et dont l'encours perdure encore pour quelques années ?
Mais avec quel carburant voleront les avions et les bateaux, les trains de plus en plus nombreux et rapides ? Quelle source d'énergies propres entrevoir alors que des millions de tonnes de Kérosène et de fuel lourd infectent l'atmosphère chaque jour ? Des taxes pour les Compagnies sales, Mr Hulot ? Quelles normes pour ces moyens de communication et d'échange aux perspectives exponentielles ? Des batteries rechargeables dans les avions, les bateaux, des panneaux solaires sur le fuselage et les ailes, de futurs Clippers réinvestis ? Pourquoi pas ! et, comme pour le tabac, des prix exorbitants incitants les populations à moins salir, moins polluer massivement l'atmosphère en voyageant à l'envi...!
Pardoxes infernaux d'une logique et d'une stratégie trompeuses ou en définitive le pauvre, le détaché, l'ouvrier produit en masse, malgré lui, et pour que les nantis usent et s'enrichissent dans des proportions qui dépassent l'entendement.
" ON ", n'est pas un " Roseau Pensant "
!
Alors que les States s'apprêtent à recevoir de plein fouet un puissant ouragan et des quantités de pluies catastrophiques, l'Europe affiche une sécheresse hors du commun, en perdant tout pour attendre la délivrance de l'eau source de vie, pour servir et valoir ce que la surproduction et la surconsommation affichent de droits impitoyables sur l'environnement. Termes de l'échange obligent ! ...
D'entre la Nature et l'Homme, l'Homme se sert et commande d'autant plus qu'il se hisse au coeur de l'attellage, veillant à l'irresponsable, les intérêts de l'argent-roi.
Le pauvre, l'exécutant, l'ouvrier, le travailleur est par définition le perpétuel débiteur-fautif que " ON " frappe ; esclave, rouage, mouton de Panurge en marche, il reçoit de plus en plus de coups de bâtons et obéit sans penser au système asservissant, brisant les consciences, une logique, une stratégie résolument destructrice, auto centrée, mégalomane.
La Terre, après l'homme, recouvrira sa grandeur passée ; l'Homme n'aura été qu'un locataire mauvais, nuisible, meurtrier, sans aucun autre scrupule que ses compromis infectant l'étant.
Humblement mais sûrement déclarons et posons ce postulat ; ralentir, baisser les cadences, laisser la Terre souffler, se reposer et les Hommes aussi.
La démographie galopante et la surproduction, la surconsommation et les déchets sont les ferments de l'épuisement des ressources terrestres et du déclin, c'est inévitable !
" ON " le sait très bien, mais de se gaver, c'est le plus important.
" ON ", ne maîtrise ni sait ce que veulent dire sobriété, mesure, équité, prospérité, paix, économie des vraies ressources : celles qui jusqu'ici nous ont permis de vivre. De sombres décennies nous attendent, les prémices sont là, de plus en plus véhémentes, irreversibles :
" ON " le sait et feint de faire. Opportuniste, " ON " taxe, traque l'argent, suit les grands équilibres de l'éphémère tout en sciant la branche sur laquelle nous sommes tous assis
!
CORSICA...GO56
A L'ATTENTION DES
" ON "