5 octobre 2017
DÉJÀ ...!
Une part
de moi-même
est déjà morte
du mal de terre
du mal aux mondes
comme atterrée
Que je laisse
sur la grève souillée
de maux
La solitude
pour dérive
suffit à l'énigme
L'hiver
la nuit
alors se confondent
Se livrent à l'écho
des brisants
du lien brisé
Que la mer panse
une âme
à l'Amer entée
Oui une seule
larme révèle parfois
un océan de souffrance
Ainsi de l'errance
à bord de la folie
ultime vertige
Eau-delà du cri
le vide le silence
l'oubli ne laisse aucune trace
§
MARIN - Eau-Delà du cri -
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